Pourquoi ce blog ? Quelles sont les maltraitances animales ?

Publié par Emma Dom

Les Animaux domestiques ou sauvages qui nous entourent paient depuis longtemps un lourd tribut à l'Homme pour le simple fait qu'ils partagent la vie sur notre planète.

Cependant, au quotidien, nous sommes en mesure d'AGIR en faveur de la PROTECTION ANIMALE

alors même que nous nous sentons, parfois, si impuissants devant les maltraitances faites sur ces espèces.

  • En dénonçant encore et encore les traitements cruels que nous leur infligeons,
  • en manifestant notre profond désaccord en qualité de consommateur,

en adaptant ,enfin, notre style de vie à nos idéaux de respect de la vie animale, quelle qu'elle soit, faisons en sorte de les préserver dans leur nature !

Et surtout gardons bien en mémoire que cette Terre ne nous appartient aucunement, nous l'avons juste empruntée à nos enfants.

(dixit A. De ST Exupéry)

 

Jetez un oeil réflechi sur les maltraitances volontaires ou inconscientes dont je vous parle sur mon blog, vous ne pourrez plus dire par la suite :

<< désolé mais je ne savais pas ... >>

 

Si la FAUNE et la FLORE ne devaient pas nous survivre ...

je vous laisse conclure sur l'espèce qui suivra sur la liste ...

 

 

QUELLES SONT LES MALTRAITANCES ANIMALES DE PAR LE MONDE ?

Pourquoi ce blog ? Quelles sont les maltraitances animales ?

ELEVAGES PORCINS

En France, presque toutes les truies sont élevées bloquées en cages dans des bâtiments délevage. Durant leur gestation, les truies développent fréquemment des boiteries, arthrites, et des troubles du comportement. Les mutilations (caudectomie, lime ou coupe des dents, castration sans anesthésie), la frustration et l'ennui comptent aussi parmi les graves problème de bien-être inhérents à ce mode délevage. 98% de la production porcine française est ainsi massivement constituée d'élevages intensifs en bâtiment.

LIEN VIDEO : Porcs cochons élevage industriel

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ELEVAGES BOVINS

On compte environ 250 millions de vaches laitières sur la planète, dont 24 millions dans l’UE, et 3,6 millions en France. Pour ces vaches, productivité maximale, problèmes de santé et courte vie sont souvent leur destin. Les vaches sont généralement logées en stabulations libres, mais les stabulations dites «entravées», où les vaches sont attachées, sont encore permises et courantes dans certains pays. En France, on trouve encore des systèmes où les vaches sont « à l’attache » en hiver, dans les régions de montagne notamment.

La race laitière Prim’Holstein, spécialisée dans la production de lait, est la race dominante en France. Les vaches laitières à haut rendement sont souvent sujettes à des problèmes de boiteries, mammites et autres troubles fonctionnels.

Tandis qu’une vache allaitante (élevée pour sa viande) produirait naturellement environ 4 litres de lait par jour, une vache laitière produit en moyenne 28 litres de lait par jour sur une période de 10 mois. Durant le pic de lactation, les vaches laitières à fort rendement peuvent produire jusqu’à 60 litres par jour et jusqu’à 12 000 litres sur toute leur lactation. Les mammites (infection des mamelles) et les problèmes de fertilité sont également courants.

Vu l’intense rythme de production imposée aux vaches laitières, elles ont une espérance de vie productive très courte. Les vaches laitières sont généralement réformées (abattues) tôt, après leur troisième lactation en moyenne. A l’état naturel, une vache laitière peut vivre jusqu’à 20 ans.

En France, la plupart des fermes sont encore familiales avec en moyenne 45 vaches laitières et un accès au pâturage. Cependant on assiste en France comme dans le reste de l’Europe à l’apparition de projets de méga-élevages où les vaches ne se comptent plus par dizaines mais par centaines ou milliers. Du fait de ce changement d’échelle drastique, il est impossible dans ces élevages d’avoir un accès au pâturage et les vaches restent enfermées toute l’année. Ces élevages sont largement critiqués du fait des risques qu’ils présentent pour l’environnement, le paysage, l’emploi, le respect de la ruralité, et bien sûr le bien-être animal.

Pour qu’elles produisent suffisamment de lait, les vaches doivent mettre bas d’un veau tous les ans, dès l’âge de deux ans. Elles sont en général inséminées artificiellement trois mois après avoir vêlé. Les veaux leur sont retirés un ou deux jours après la naissance. C’est un énorme stress pour la vache et son petit qui entretiennent des liens extrêmement forts. La mère peut meugler pour appeler son veau pendant les deux jours qui suivent leur séparation.

Ces veaux laitiers sont ensuite élevés pour le marché de la viande de veau, généralement dans des systèmes intensifs. Souvent ils ne reçoivent pas assez de colostrum (premier lait riche en protéines et en anticorps) et de ce fait ont un système immunitaire affaibli, qui ne leur permet pas de résister aux infections et maladies de manière adéquate. De plus, leur alimentation n'est pas adaptée et manque de fibres et de fer. Les veaux sont volontairement anémiés pour obtenir une viande blanche, préférée par les consommateurs. Les veaux peuvent être élevés dans des cases individuelles jusqu’à l’âge de 8 semaines.

LIEN VIDEO : Un élevage intensif de vache fait polémique dans la Somme

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ELEVAGES OVINS

En France, le cheptel ovin s’établit à 6,9 millions de têtes en 20111. Parmi elles, on compte 5 millions de brebis, dont 1/4 sont des brebis laitières.
Le cheptel ovin français décline depuis plusieurs décennies : en 2000, il atteignait 9,3 millions de têtes, et près de 13 millions en 1979. C'est surtout l'élevage ovin pour la viande qui régresse. Le nombre d'exploitations agricoles détenant des ovins a chuté depuis 2000 : elles sont environ 53 000 en 2011, contre près de 96 000 en 20002.

  • Viande : c'est la production primitive. En Occident elle n'est prisée que pour les jeunes agneaux au printemps. Dans les pays de tradition islamique le mouton est une viande noble, consommée lors de fêtes traditionnelles (Aïd el-Kebir).
  • Laine : elle est utilisée pour la fabrication de vêtements (très bonnes propriétés isolantes), de tapis (tapis persan), etc.
  • Lait : peu consommé en l'état, il est principalement transformé en fromage (fromages au lait de brebis).
  • Fumier : dans l'élevage traditionnel, le mouton est élevé en pâturage extensif, mais l'élevage en bergerie génère un fumier de bonne qualité en maraîchage.
  • Nettoyage écologique : le mouton a longtemps été élevé en zone d'arboriculture fruitière. Il gardait propre le sol en le pâturant. Ses excréments contribuaient à fertiliser le sol. Aujourd'hui, cette pratique perdure dans les zones à agriculture traditionnelle. Cet usage est cependant remis d'actualité en France, Espagne ou Italie, pour nettoyer les sous-bois et les rendre moins inflammables. La race des moutons d'Ouessant est quasi exclusivement élevée par des particuliers qui utilisent sa petite taille pour entretenir des parcs ou terrains.

 

L’élevage ovin français s’articule autour de 2 filières :

  • la viande : cette production concerne 90% des exploitations en France.
    Les agneaux sont élevés dans l’exploitation dans laquelle ils sont nés. Selon la région, l’élevage se fera en plein air ou en bergerie. Mais entre ces 2 systèmes d’exploitation, d’autres intermédiaires sont possibles.
  • le lait : cette production concerne environ 10% des exploitations, essentiellement présentes dans le rayon de Roquefort (Aveyron, Lozère, Tarn), les Pyrénées Atlantiques et la Corse.
    Dans ces élevages laitiers, le lait permet la fabrication de fromage. Les agneaux, sont vendus non sevrés, aux alentours de 45 jours à Noël ou à Pâques, ce sont les agneaux de lait ou agneaux légers.

LIEN VIDEO : bergerie & étable à Molines en Queyras

 

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ELEVAGES CUNICOLES

Selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), 332 millions de lapins sont élevés en cage dans l’Union européenne. Malgré une baisse continue de la consommation, la France, 3e producteur européen après l’Italie et l’Espagne, en élève encore 37 millions, essentiellement dans l’Ouest du territoire (48 % pour les Pays-de-la-Loire, 21 % en Bretagne et 11 % en Poitou-Charentes, selon l’interprofession du lapin). Avec la Chine, ces quatre pays assurent l’essentiel de la production mondiale.

Des animaux qui passent leur vie entière derrière des barreaux, dans des espaces trop étroits : ils naissent dans de petites cages grillagées hors-sol et y restent jusqu’à leur mort, soit 80 jours plus tard. Les lapines reproductrices sont quant à elles maintenues isolées et confinées pendant deux ans. Et tous sont gavés d’antibiotiques : les lapins sont les plus exposés à ces médicaments, devant les volailles et les porcs, selon l’indicateur ALEA (Animal Level of Exposure to Antimicrobials) livré par le rapport de 2012 de l’Agence nationale de sécurité sanitaire – un chiffre toutefois en baisse depuis quelques années. Malgré tout, près d’un tiers des lapins meurent avant d’atteindre l’âge d’abattage.

LIEN VIDEO : Enquête - La face cachée de l'élevage de lapins en cage

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ELEVAGES VOLAILLERS

Dans ce genre d'elevage uUne partie des œufs produits sont destinés à l’industrie : la restauration et les produits transformés (comme la pâtisserie industrielle) sont de grands consommateurs d’«ovoproduits», puisqu’ils absorbent environ la moitié de la production française. Dans cette filière, le consommateur ne dispose généralement d’aucune traçabilité quant au mode d’élevage des poules.

80 % des poules élevées en France, soit 37 millions environ, sont élevées en batterie, c’est-à-dire entassées à plusieurs dans des cages posées les unes sur les autres, dans d’immenses hangars pouvant contenir jusqu’à 70 000 poules. Les poules vivent sur une surface inférieure à une feuille de papier A4. Elles ne peuvent même pas étendre leurs ailes. Elles ne peuvent pas se percher, faire un nid, couver…

 

Ce type d’élevage occasionne des troubles du comportement, comme de l'agressivité, ou encore des blessures (fractures, lésions des pattes…) Pour éviter les actes de cannibalisme, les poules sont débecquées, c’est à dire qu’on leur épointe le bec, sans anesthésie, une mutilation extrêmement douloureuse.

Au bout d’un an en moyenne, les poules sont envoyées à l’abattoir.

 

Une directive européenne prévoit l'interdiction des cages de batterie conventionnelles à partir de 2012. Concrètement, les améliorations apportées seront dérisoires, puisque la surface allouée à chaque animal va seulement augmenter de la taille d’une carte postale ! Ces aménagements seront par ailleurs très coûteux, et en partie financés par des aides publiques.

 

Dans certains pays d’Europe comme les Pays-Bas, l’Autriche, la Suisse ou l’Allemagne, les œufs de poule en batterie ont disparu des supermarchés.

 

LIEN VIDEO : Stéphane Bern : Stop à l'élevage des poules en cages

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ELEVAGES EQUINS

La filière veille au strict respect des législations françaises et européennes, que ce soit en termes de traçabilité, de sécurité sanitaire ou de respect du bien-être animal.

La reproduction se fait majoritairement par saillie naturelle. La jument, dès l’âge de 2 à 4 ans, est prête pour sa première saillie ; la gestation dure 11 mois ; elle pouline et nourrit son poulain jusqu’au sevrage. Nourri d'herbe pâturée, de foin, de céréales, de luzerne, le cheval est exigeant. Il choisit lui-même son volume alimentaire.
La production de poulains de trait a essentiellement une vocation bouchère et le dynamisme du marché de la viande chevaline constitue le meilleur garant de la présence des chevaux lourds dans l’espace rural.

Malgré une faible consommation per capita et une forte réprobation sociale de l'hippophagie, peu de pays consomment autant de viande chevaline que la France.

Le continent américain est le premier fournisseur de la viande chevaline consommée en Europe.

LIEN VIDEO : Images choc: le calvaire des chevaux (enquête GAIA)

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ELEVAGES PISCICOLES

Pendant longtemps, l'aquaculture a accru la demande de produits de la pêche. Les poissons d’élevage les plus prisés sont des carnivores (saumon, daurade, bar, truite, turbot...) nourris avec des farines et huiles de « poissons fourrage » (anchois, sardines, merlans bleus...). Le développement des élevages a ainsi favorisé la surexploitation des stocks de ces poissons de moindre valeur, aux dépens des oiseaux, phoques et poissons carnivores qui disparaissent des zones surexploitées par manque de nourriture.

Depuis quelques années cependant, les fabricants d'aliments pour poissons d'élevage utilisent des déchets (issus de la découpe) autrefois jetés et incorporent une part de plus en plus grande de végétaux dans leurs aliments (soja, blé, tournesol...).

Les poissons sont entassés dans des cages ou bassins immergés, à des densités énormes favorisant le stress et la propagation de maladies. Dans les élevages de truites arc-en-ciel, les taux de mortalité sont considérés comme acceptables tant que moins de 25 % des poissons meurent avant d'atteindre leur taille d'abattage . Nombre de poissons présentent des blessures aux nageoires ou à la queue, ou des maladies des yeux allant jusqu’à la cécité.
Les animaux sont fréquemment infestés de parasites. Les saumons d’élevage sont en particulier victimes des poux de mer (petits crustacés) qui se nourrissent de leur chair, causant de graves blessures.
Les poissons sont affamés et privés de nourriture les jours précédant leur abattage afin de vider leurs intestins.

Les méthodes d’abattage induisent dans la plupart des cas une agonie prolongée :

  • asphyxie à l’air libre ; le temps pendant lequel les poissons suffoquent est encore accru lorsqu’ils sont jetés sur de la glace, sur laquelle ils s’étouffent lentement une quinzaine de minutes avant de perdre conscience.
  • immersion dans un bain de dioxyde de carbone : l’immobilisation intervient au bout de 30 secondes, mais les poissons restent conscients pendant 4 à 9 minutes.
  • passage dans un bain électrique, ce qui n’est efficace que si l’intensité du courant est suffisante, sans quoi les poissons sont paralysés mais conscients ;
  • assommage manuel, ce qui conduit à des ratages si bien qu’une partie des poissons sont saignés en toute conscience ;
  • saignée sans étourdissement préalable : après que les branchies aient été tranchées, les poissons restent conscients 4 à 7 minutes pendant qu’ils se vident de leur sang.

LIEN VIDEO : Du poisson pas si bon, enquête sur une filière opaque

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VISONS

Les visons sont soumis à un enfer : alors que ce sont des animaux semi-aquatiques, ils passeront leur vie dans des cages métalliques où ils peuvent à peine se déplacer. Ces conditions de vie les rendent malades : ils s’automutilent ou se blessent entre eux. Quant à leur nourriture, elle est vulgairement jetée au-dessus des cages où elle se décomposera lentement.

Enfin, les monticules d’excréments qui s’accumulent sous les cages se répandent ensuite dans la nature et polluent les sols.

Lorsque l’éleveur l’aura décidé, les visons seront gazés puis dépecés pour leur fourrure. On estime qu’environ une trentaine de visons seront nécessaires pour la confection d’un manteau.

Depuis plusieurs années, la Fondation dénonce la cruauté des élevages d’animaux à fourrure. En France, une dizaine d’élevages de visons sont encore en activité ainsi que des élevages de lapins (notamment le lapin orylag) et des myocastors (les ragondins).

Il en va de même concernant ce type de souffrances pour les chinchillas, renards,chiens et chats, etc ...

LIEN VIDEO : Kim Glow : Stop à l'élevage des animaux à fourrure ! #BalanceTaFourrure

 

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L'élevage canin est l'activité agricole de conduite de la reproduction de l'espèce Canis lupus familiaris ou chien en vue de la production et de la commercialisation de chiots. L'élevage de chiens peut être pratiqué avec des chiens de race ou des chiens croisés s'apparentant à une race.

Un éleveur de chiens de race tend à ce que les chiens produits se rapprochent le plus possible du standard de la race qu'il élève. Il vise également à augmenter la qualité de sa production en faisant réaliser des contrôles vétérinaires sur ses reproducteurs.
En France, est considéré comme élevage canin, l'activité qui consiste à détenir une femelle reproductrice et donnant lieu à la vente d'au moins un chiot depuis janvier 2016.
 
 
L'élevage félin est l'ensemble des opérations visant à reproduire le chat domestique au profit de l'activité humaine. L'élevage n'est pratiqué qu'avec des chats de race, vendus comme animaux de compagnie ou de reproduction chez d'autres éleveurs.
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LA FACE CACHEE DES ANIMALERIES
 
Ces endroits sont avant tout des lieux de commerce où les animaux sont considérés comme de la marchandise vivante certes, mais de la marchandise tout-de-même !
A ce titre la vente est régit par des lois commerciales, ce qui ne va pas de pair forcément avec les conditions de vie et de bien-être des bêtes.
 
Y ACHETER un animal c'est :
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___ approuver des méthodes commerciales qui rabaissent l’animal au rang d’objet.
 
___ accepter les facilités de paiement proposées par les animaleries ce qui ne favorise pas la réflexion et peut déboucher  sur un abandon. La surpopulation des chats et chiens provoque la saturation des refuges et l’euthanasie massive des
animaux.
 
___ encourager le développement d’«usines à chiots» aux pratiques scandaleuses.
___ prendre le risque d’acquérir un animal en mauvaise santé et d’être mal informé quant à ses besoins.
 
AVEC LE RISQUE de :
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___  maladies
___  d'animaux trop jeunes
___  d'animaux  angoissés
___  d'animaux ayant des problèmes de sociabilisation ou d'agressivité
 
L’élargissement de l’Union Européenne a délocalisé une partie des élevages dans les pays d’Europe centrale aux lois peu contraignantes avec ce que l'on appelle vulgairement des « usines à chiots » qui produisent des portées destinées à être exportées dès l’âge de huit semaines, souvent non sevrées et non vaccinées, au prix d’une forte mortalité durant le transport.
En outre quand ce sont des Nouveaux Animaux de Compagnie (NACS) qui sont récupérés par les refuges, cela pause de graves problèmes à ces derniers qui ne sont pas équipés pour accueillir ces nouveaux abandonnés que sont les petits carnivores, les reptiles ou les singes. L’exposition dans des conditions inadéquates des NACS (entre autre bêtes mises sur une litière toxique, nourris d'une alimentation qui ne leur convient pas, mal sexés d'où portées non désirées une fois l'achat finalisé, etc ...) induit en erreur les acheteurs quant à leurs réels besoins. Le commerce de ces espèces, qui n’ont pas vocation à vivre comme animaux domestiques, doit être interdit.
(© Fondation Brigitte Bardot)
 
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LA FACE CACHEE DES DELPHINARIUMS
 
Les animaux peuvent être capturés dans la nature, leur milieu de vie puis ils sont transportés dans un zoo, un parc.
Il y a donc des chasseurs, des vendeurs et des acheteurs.
C’est du commerce d’animaux.
Ou alors ils sont élevés en captivité et ils sont ensuite vendus à des zoos oun des parcs.
Il ya donc des éleveurs, des vendeurs, des acheteurs.
C’est aussi du commerce d’animaux.
Ils peuvent aussi naître en captivité dans le zoo ou le parc.
En fait, ils ne sont pas là par hasard, naturellement : ce sont toujours les hommes qui les capturent, les élèvent, les vendent, puis ensuite les nourrissent, les soignent et les élèvent.
 
Les delphinariums renvoient l’image d’un dauphin joueur, docile et prompt à nous divertir. Mais derrière cette façade se cache une réalité plus triste : celle d’animaux intelligents asservis par la nourriture et souffrant de la captivité.
 
1. les dauphins captifs sont contrôlés par la nourriture. Un grand dauphin peut ingurgiter jusqu’à 25 kilos de poisson par jour ! Un tour contre un poisson représente donc une maigre récompense. Dès qu’ils sont rassasiés, les dauphins cessent d’obéir aux ordres qu’on leur donne. C’est ce qu’explique Richard O’Barry dans son interview et c’est pour cette raison que l’ex-entraîneur des dauphins de Flipper utilisait cinq Tursiops sur le tournage de la série.
 
2. Un dauphin captif vit beaucoup moins longtemps qu’un dauphin libre. Un dauphin sauvage peut atteindre l’âge de 40-50 ans. Dans les delphinariums, l’espérance de vie est au minimum réduite de moitié. les dauphins sont sujets au stress, à des maladies de peau dues à l’eau chlorée, et il leur arrive de s’auto-mutiler voire de se suicider…
 
3. les dauphins des parcs aquatiques doivent, bien souvent, être capturés en milieu sauvage. Dans les delphinariums, la reproduction est difficile (bien qu’existante). En plus de blesser voire de tuer des dauphins durant la capture, ces enlèvements ont des effets terribles sur les groupes de dauphins sauvages, qui se voient amputés de l’un ou de l’une des leurs. les dauphins sont des animaux hyper-sociaux et c’est toute leur vie qui peut se voir bouleversée par la perte de l’un des leur.
 
4. les dauphins enfermés dans les parcs aquatiques, en l’occurrence s’ils ont été capturé en pleine mer, se retrouvent éloignés de tous ceux avec qui ils vivaient. Ils proviennent de lieux et de groupes différents ; ils n’ont pas la même langue, pas la même culture. Ils se retrouvent obligés de vivre avec des inconnus et cela contribue à leur stress.
 
5. La demande entretenue par les delphinariums mène entre autres aux massacres qui se déroulent au Japon. Cette réalité est décrite dans le film The Cove. On y voit les pêcheurs procéder à de grands rassemblements, puis trier les plus beaux “spécimens” qui peuvent être revendus aux delphinariums à des prix atteignant 150 000 $. Quant aux milliers d’autres dauphins, ils sont massacrés, puis découpés pour être distribués sur les marchés japonais ou dans les cantines scolaires.
 
6. Les parcs aquatiques participent d’une forme de mauvaise éducation. Voir des dauphins enfermés, malades et stressés, en train d’effectuer des acrobaties ne contribue pas à éduquer le public sur les comportements de ces créatures. Les employés des delphinariums prétendent que les dauphins adorent faire des pitreries, qu’ils sont content d’être là… Mais il s’agit d’animaux sauvages, qui n’ont pas pour vocation de nous divertir et ont, au contraire, droit à leur liberté.
 
7. Aller voir les dauphins captifs, c’est conforter l’idée qu’il existe une forte demande pour ce genre de spectacles. C’est donc participer à la prospérité de cette industrie. L’argent est ici le nerf de la guerre : si les delphinariums n’étaient pas rentables, ils n’existeraient plus depuis longtemps.
 
8. Etre enfermé, c’est ne plus pouvoir vivre une vie décente. La captivité est incompatible avec la satisfaction des besoins naturels du dauphin. Dans l’océan, il chasse et peut parcourir des centaines de kilomètres par jour. Dans  les delphinariums, il mange du poisson mort et tourne en rond dans son bassin. Son dressage et ses conditions de vie finissent par le détruire ; le dauphin captif devient fou, se livrant à l’inceste, à l’automutilation, à des comportements contre-nature.
 
9. Acheter des places pour un spectacle de cétacés dans un parc aquatique, c’est peut-être contribuer à la rétention d’informations sur les réelles capacités des dauphins. Aux Etats-Unis, recherche militaire et industrie des delphinariums sont liées par des intérêts communs. C’est ce que soutient entre autres Kenneth LeVasseur : si certains scientifiques financés par l’Office of Naval Research (c’est-à-dire, une bonne partie d’entre eux !) estiment si basse l’intelligence des dauphins, c’est parce qu’il serait éthiquement inacceptable de garder captifs des animaux d’une intelligence comparable à la nôtre.
 
10. La meilleure raison pour ne pas se rendre dans un delphinarium c’est que si l’on aime les dauphins, on ne peut pas accepter de les voir souffrir ainsi. Il est possible de partir à la rencontre des dauphins tout en les respectant : en allant dans leur milieu de vie naturel plutôt qu’en les extrayant de force pour les incarcérer dans le nôtre. les dauphins sauvages nous témoignent depuis des millénaires une véritable amitié : ils accompagnent nos bateaux, nagent avec nous, viennent à notre rencontre, lient des histoires d’amitié, voire nous secourent en cas de danger.
 
Pour conclure…
 
Se rendre comme maître et possesseur de la nature” disait Descartes… L’humanité se comporte comme tel, aussi bien vis-à-vis du patrimoine écologique mondial que des dauphins. Mais ce droit devrait engager une responsabilité et des devoirs. Pour cette raison, prendre le parti de respecter les dauphins comme des êtres intelligents, sensibles, sociaux et complexes est le seul choix éthique. Participer à une exploitation immorale, ce n’est pas agir de la bonne manière pour les dauphins. Il y d’autres façon de découvrir les dauphins que les delphinariums. Et il existe beaucoup d’autres métiers que dresseur pour vivre sa passion et témoigner de son amour des dauphins.
(© La Dolphin connection)
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LA CORRIDA

La corrida provoque la souffrance d’un animal

Le premier argument en faveur de l’abolition définitive de la corrida réside dans le supplice qu’elle représente pour les taureaux. Durant 20 longues minutes, ces êtres sensibles, six par corrida, sont torturés de diverses façons. Cela commence par l’action des picadors qui, juchés sur des chevaux, plongent leurs armes (qui mesurent entre 20 et 30 cm) dans les muscles et les ligaments du cou de l’animal, de sorte que celui-ci se trouve forcé de baisser la tête. Il faut savoir que souvent, les chevaux sont éventrés par les taureaux terrifiés. Les peones viennent ensuite enfoncer leurs 6 banderilles (sorte de harpons de 4 à 6 cm) dans le corps ensanglanté de leur victime. Le but ? Augmenter l’hémorragie et ainsi faciliter la mise à mort, qui constitue la troisième étape. Le matador transperce alors le taureau de son épée. S’il doit viser l’aorte, elle est en réalité rarement atteinte : le supplice de l’animal se poursuit alors, entre paralysie en hémorragies internes. Il vomit souvent des litres de sang dans l’arène jusqu’à ce qu’un aide l’achève au poignard.

Un combat inéquitable

Bien souvent, les aficionados justifient leur pratique par leur volonté de se battre courageusement contre une bête féroce. Sauf que tout est fait pour affaiblir le taureau, dans l’arène mais aussi avant le « combat ». Il passe 24 heures enfermé dans l’obscurité. Des sédatifs lui sont souvent administrés. Sans oublier l’éventuel recours à l’afeitado, une pratique expliquée par Jean-Pierre Garrigues, président du Comité Radicalement Anti Corrida, dans une interview pour Paris Match datant de 2015. « L’afeitado consiste à scier les cornes du taureau à vif, sur la partie innervée [..]. Dans un documentaire espagnol, on voit le taureau, maintenu dans un caisson, baver et trembler de souffrance. ». Et de poursuivre : « L’objectif de l’afeitado est de le diminuer et de lui ôter toute perception spatiale. Parmi les autres pratiques d’affaiblissement, il y a l’incision des sabots, les coins de bois enfoncés entre les onglons, la déshydratation, les purges à coup de laxatifs puissants, les yeux enduits de vaseline pour désorienter l’animal […]. ». Il précise également que les animaux ne reçoivent ni eau, ni nourriture lors de leur transport depuis le Sud de l’Espagne. Cela explique que les corridas se soldent presque toujours par la victoire du torero, alors même qu’un taureau est plus fort et robuste qu’un être humain.

Le taureau n’est pas un animal agressif

Le taureau étant très imposant, les aficionados cultivent l’image d’un colosse animé d’une irrésistible volonté de se battre. Quand bien même cet argument justifierait que l’animal soit ainsi humilié et torturé, il se révèle complètement faux. En effet, un taureau n’est pas, par nature, agressif. Il s’agit d’un animal herbivore, qui n’a nullement besoin de chasser pour survivre. Pour prouver la douceur de cette espèce, Christophe Thomas a choisi de sauver Fadjen, un taureau espagnol né pour finir sa vie dans une corrida. Sociable et joueur, l’animal ne s’est jamais montré agressif. L’association « Fadjen, taureau anti corrida » souhaite montrer le caractère naturellement pacifique de cet animal.

Il n’est pas non plus particulièrement sensible à la couleur rouge. En effet, la rétine des taureaux contient peu de cônes (qui permettent de distinguer les couleurs), mais beaucoup de bâtonnets (qui nous permettent de voir dans l’obscurité). Ils sont donc moins sensibles aux couleurs qu’à la gestuelle de leur bourreau. Ainsi, seules les provocations du torero le rendent nerveux et agressif. Pour le prouver, quarante étudiants mexicains de l’Institut de technologie et d’études supérieures de Monterrey ont réalisé une expérience très intéressante. Après s’être dispersés dans une arène, ils ont fait entrer un jeune taureau préalablement excité. Celui-ci s’est contenté de slalomer entre les étudiants, cherchant davantage à s’échapper.

La corrida peut néanmoins s’avérer risquée pour le torero

Bien que cela soit très rare, les toreros peuvent également être blessés, voire tués par le taureau. En effet, bien qu’il soit affaibli et d’un naturel pacifique, le taureau demeure plus fort que son adversaire. Le 9 juillet dernier, Victor Barrio, jeune torero espagnol de 29 ans, est mort après avoir été encorné par un taureau lors de la feria de Teruel. Il s’agissait du premier décès de torero dans une arène en Espagne depuis 30 ans. Interdire la corrida ne permettrait donc pas simplement de sauver des animaux, cela garantirait la sécurité d’êtres humains73% des Français sont contre cette pratique

Autre raison qui devrait conduire notre gouvernement à interdire définitivement la corrida : la population est très majoritairement opposée à cette pratique barbare. Selon un sondage Ifop réalisé en 2015, 73%, soit ¾ des interviewés, encouragent l’abolition de la tauromachie. Chez les 18-24 ans, ils sont 89%.

Les adeptes diminuent, les recettes aussi

La rentabilité économique des corridas a longtemps justifié qu’elles soient autorisées. Les adeptes se font cependant de plus en plus rares. Par exemple, à Bayonne, en 2011, les sept corridas organisées ont accumulé un déficit de 400 000 euros. De même, en 2012, Nîmes Pentecôte a enregistré 68 600 entrées payantes contre 80 600 l’an dernier, soit une chute de 14%. « On a le sentiment d’une menace latente et cela ne vient pas seulement des anticorridas », déclarait Jacques Maigne, journaliste et auteur de plusieurs livres sur la corrida, dans L’Express en 2013.

La « tradition » n’implique pas la perpétuation

Autre argument des aficionados: la tradition. Pourquoi mettre un terme à une pratique millénaire ? Premièrement, parce qu’en réalité, cette pratique prétendument ancestrale date de la première moitié du XVIIIème siècle. Plus précisément, ses règles furent essentiellement fixées par le matador Francisco Montes « Paquiro », dans son traité de tauromachie de 1836, Tauromaquia completa. Le caractère traditionnel semble donc sujet à débat. Mais au-delà de ça, le fait qu’elle soit considérée comme traditionnelle ne légitime pas la perpétuation d’une pratique qui avilit ceux qui l’exécutent autant que ceux qui en sont complices. De même, ce n’est pas parce qu’un acte a été commis durant des décennies et par des milliers de personnes qu’il est éthique et juste. C’est précisément pour cette raison que dans la plupart des pays occidentaux, les combats de chiens ont par exemple été interdits.

Tuer n’a rien d’artistique

Si justifier la corrida par son caractère traditionnel est insensé, la considérer comme de l’art l’est tout autant. Cet argument est fréquemment utilisé car difficile à contrer, le goût artistique étant par principe subjectif. Néanmoins, si l’on peut estimer que les costumes des toreros sont élégants et leurs mouvements gracieux, on ne peut raisonnablement considérer la vision d‘un animal se vidant de son sang comme un joli spectacle. Et quand bien même certains trouveraient cela agréable à observer, la moralité la plus élémentaire intime à l’homme de privilégier la vie d’un animal à son plaisir capricieux, d’autant plus qu’il existe de nombreuses autres formes de spectacles.

La corrida forme à la violence

Le danger avec la corrida, c’est qu’en esthétisant la torture, elle la banalise. Lorsqu’une personne est capable d’humilier et de torturer un être sensible et inoffensif, ou de regarder quelqu’un le faire en s’esclaffant, son empathie disparaît. De plus, en transformant cette pratique en spectacle, la corrida glorifie la violence et la rend attrayante, y compris auprès d’enfants. En effet, il existe deux écoles taurines dans le Sud-Ouest et trois dans le Sud-Est. Des enfants âgés de sept ans y apprennent à torturer des êtres sensibles, et s’entraînent sur des veaux. Au lieu d’apprendre la compassion, le respect de l’autre et la douceur, ils découvrent la torture, le crime et la souffrance.

La législation sur la corrida est incohérente

Depuis 1850, la loi Grammont condamne les souffrances imposées aux animaux. Des tortionnaires d’animaux se voient donc fréquemment jugés et condamnés par les tribunaux. En 1951, l’Assemblée nationale vote cependant un texte précisant que « les dispositions [de la loi Grammont] ne sont pas applicables aux courses de taureaux lorsqu’une tradition ininterrompue a été invoquée ». Ainsi, alors qu’une loi interdit à juste titre de torturer un animal, une autre l’autorise. Conscient de l’incohérence de cette dérogation, d’autres régions du monde ont choisi d’abolir définitivement la tauromachie.

(LIEN VIDEO) : Il sauve un taureau de corrida (Fadjen et moi)

Pourquoi ce blog ? Quelles sont les maltraitances animales ?

LA CHASSE

En effet, la cruauté est souvent socialement acceptable, et elle est souvent approuvée par la société quand il y a un gain financier à la clé. Les lois américaines contre la cruauté, par exemple, ne s'appliquent pas aux animaux classés dans la catégorie "gibier". Or, cette classification est arbitraire, et donc moralement arbitraire. C'est comme si les animaux chassés en tant que gibier appartenaient à certaines espèces qui seraient incapables de souffrir, ou comme si la souffrance occasionnée était nécessaire. Ainsi, par exemple, il serait considéré comme cruel de tuer son propre chien pour le plaisir à l'aide d'une flèche garnie de lames de rasoir qui sectionneraient ses chairs, mais il n'est pas considéré comme cruel de faire la même chose à un cerf: la chasse à l'arc est en effet considérée par un certain nombre de gens comme une distraction acceptable. Le "gibier" et les autres animaux sauvages sont bien entendus des animaux sensibles, capables de connaître la douleur et la souffrance. Il n'est pas logique d'exclure du débat - ou de la législation - la douleur et la souffrance de certains types d'animaux sous le seul prétexte que des individus trouvent distrayant ou amusant de les poursuivre ou de leur tirer dessus.
(…) Chasser, c'est occasionner délibérément un inconfort extrême ou la mort pour satisfaire des désirs humains qui ne sont pas essentiels et qui sont même souvent frivoles. Exclure certains animaux de la définition de la cruauté, cela signifie en réalité - pour parler franchement - que la société désapprouve certains exemples de cruauté mais en approuve d'autres. Il semble que, dans notre société, on croit qu'il existe une bonne et une mauvaise cruauté. (...)
La plupart des gens semblent croire que la chasse au cerf, en particulier, n'est pas cruelle car le cerf reçoit un coup de fusil et meurt sur le coup. Nous ne nierons pas que ce puisse être parfois le cas. Laissons pour le moment de côté la question de savoir s'il peut être justifiable dans certains cas de tuer un animal simplement pour se distraire. Nous admettons qu'il soit possible, pour un tireur d'élite, de faire perdre conscience à un animal de façon immédiate. Cependant, les choses ne se passent pas automatiquement ni même habituellement ainsi, comme le montrent les témoignages des chasseurs eux-mêmes. Dans les ouvrages sur la chasse, on trouve souvent des instructions sur la manière dont le chasseur doit suivre un cerf blessé et l'achever.
 
Examinons les précisions suivantes, tirées d'un guide de la chasse:
* Un coup de fusil dans les pattes de derrière paralyse l'animal et permet de tirer plus facilement un autre coup.
* Si un cerf court dans une position voûtée et fait de courtes enjambées, c'est généralement qu'il a été touché.
* Blessé dans la région du postérieur, un cerf donnera parfois des coups de pied comme un âne qui panique.
* Si la balle traversé ses deux poumons, le cerf ne pourra généralement pas parcourir plus de 70 mètres.
  Si elle n'a atteint qu'un poumon, le cerf peut parcourir au moins 500 mètres (..) un cerf blessé dans cette région perd beaucoup de sang nettement rose, écumeux et avec des bulles.
* Touché au foie, un cerf pourra parcourir 70 mètres environ et sera tué au bout de cinq minutes en moyenne.
* Touché aux reins, le cerf parcourra généralement 80 mètres. Il mourra dans les dix à quinze minutes et laissera une mince trace de sang brun.
* Touché aux intestins, le cerf meurt le plus souvent pas moins de quinze à seize heures après avoir été atteint.
* Un cerf touché aux intestins perd du sang teinté de vert et de jaune.
 
Bien sûr, il ne s'ensuit pas automatiquement qu'un mouvement suffit à indiquer que l'animal est encore sensible et encore vivant. Il peut y avoir après la mort une série de réflexes involontaires, parfois répugnants à observer, mais cela se produit effectivement. Cependant, même en tenant compte de cela, les exemples qui précèdent démontrent bien qu'une période de souffrance prolongée est envisagée.
Là encore, certains pourront affirmer que l'apparence du sang peut indiquer une mort rapide. Or, ce que ces exemples montrent, c'est que le cerf ne meurt pas instantanément, même si des organes vitaux sont atteints: en réalité, même si un organe vital est touché, la mort peut se faire attendre. Les traces de sang par terre n'indiquent pas une mort instantanée, ils sont au contraire la preuve que le cerf a continué de se déplacer pour tenter de s'échapper ou trouver où se cacher. Pire encore, tirer dans la tête pour engendrer une mort rapide n'est pas toujours recommandé. Ce même auteur parle ainsi des coups de fusil qui risqueraient de gâcher le trophée: " La colonne vertébrale, le cou et les deux principales artères situées dans cette région constituent une bonne cible, mais l'encolure risque alors de ne pas pouvoir être réparée pour permettre une taxidermie parfaite." Il donne aussi cet avertissement: " Eviter de viser la tête, sauf en cas de nécessité absolue (…). Entre les yeux, c'est bien sûr le moyen de toucher le cerveau et de terrasser le cerf rapidement, mais aussi, par la mauvaise balle, de ruiner le trophée tout aussi rapidement."
Un autre exemple suffira. Dans son ouvrage Deer and Deer Hunting: A Guide for Serious Hunters, Robert Wegner a inclus un chapitre sur les pertes, c'est-à-dire sur les cerfs qui restent dans les bois, ceux qui échappent au chasseur alors qu'ils sont grièvement blessés et ceux qui survivent. Il présente plus de cinquante études sur ce sujet, et il montre qu'en pourcentage des prises légales abandonnées dans les bois, ces pertes représentent entre 2,9 et 10,9 % dans une étude et entre 35 et 50% dans une autre. Il cite des scientifiques selon lesquels "rares sont les chasseurs qui ont la volonté de résister à l'envie de tirer sur les cerfs qui sont au-delà de la portée réelle de leur arme ou qui bougent trop vite pour pouvoir être atteints à coup sûr en un point vital".
A la fin du chapitre, Wegner cite un certain nombre de propos concernant ce problème, formulés par ceux qu'il appelle "les dirigeants de la fraternité des chasseurs de cerfs". Il cite par exemple Paul Brandreth: "Trop de chasseurs tirent sur n'importe quelle partie du corps de l'animal, au lieu d'un point choisi. (…) D'où les traînées de sang, les animaux boiteux qui succombent lentement sous les rigueurs de l'hiver suivant."
De mime, Lawrence Koller déplore la mort lente infligée aux cerfs: "Ces beaux animaux ne devraient pas si souvent être blessés, tituber dans les marais et dans les broussailles et mourir lentement et misérablement, seuls, sans réconfort, sans savoir pourquoi; avec des plaies purulentes, la langue et la gorge qui brûlent par manque d'une eau qu'ils ne peuvent atteindre; la fièvre venant progressivement à bout de leur grande force et de leur vitalité et leur sang s'écoulant lentement sur le sol de la forêt, emportant les dernières étincelles de vigueur. Ces cerfs de Virginie sont des créatures à sang chaud, tout comme nous. Elles doivent ressentir la douleur au même degré, peut-être davantage encore, compte tenu de leur extrême sensibilité."
Pour résumer, si la mort instantanée est possible avec un fusil ou un arc, il semble qu'une forte proportion de cerfs ne meurent pas immédiatement et qu'ils aient parfois une mort lente. Leur douleur et leurs souffrances sont décrites par les chasseurs eux-mêmes, si bien qu'on peut difficilement ne pas conclure qu'une telle pratique est cruelle pour les animaux, au sens où la cruauté est traditionnellement définie.
 
II___Abstraction faite du mal fait aux animaux, intéressons-nous à présent à la question de savoir si la chasse n'est pas nuisible aux chasseurs eux-mêmes. A première vue, cette idée semble peu plausible. Plusieurs millions d'Américains chassent pour le plaisir. La chasse récréative est légale dans les cinquante Etats d'Amérique et, comme nous l'avons déjà mentionné, c'est une activité socialement admise. Comment une activité aussi ancienne et aussi ancrée dans la société pourrait-elle nuire à ceux qui la pratiquent? (...)
La première raison est le lien statistique entre cruauté illégale ou maltraitance à l'égard d'animaux domestiques et comportement antisocial, un lien déjà établi et corroboré par un certain nombre de chercheurs de spécialités variées. Si ce lien est fondé, nous devons nous demander quelles raisons nous pourrions avoir de réserver ce lien aux animaux domestiques. Est-il rationnel de supposer que celui qui maltraite des femmes et des enfants se limitera aux animaux du foyer? En réalité, on sait que le cycle de violence dont les enfants et les femmes sont si souvent les victimes frappe aussi tous les animaux que possède la famille, qu'ils soient domestiques ou sauvages. Dans les publications courantes, rien n'indique que les auteurs de maltraitances se soucieraient de respecter les limites de la légalité. Pourquoi devrait-on donc supposer que la cruauté de la chasse - plutôt que la maltraitance des enfants, par exemple - échapperait aux schémas de maltraitance que l'on peut détecter ailleurs? Si ces considérations logiques ne prouvent pas que la chasse nuise au chasseur dans le sens où elle le déposséderait de son sens de la compassion et de l'empathie, elles peuvent cependant indiquer qu'il est raisonnable de le penser.
 
Notre idée est que l'absence apparente d'évidence concernant le tort que la chasse cause au chasseur tient à ce que la question n'est même pas posée, et le lien pratiquement jamais évoqué. Les données concernant le lien entre la chasse et un comportement antisocial - par exemple le meurtre - sont rares voire inexistantes, et rares sont les données concernant des formes de violence moins extrêmes comme le fait de frapper, de bousculer, etc. De temps à autre, dans les comptes-rendus directs, on constate que l'auteur de l'acte cruel chasse. Dans une étude de la Community Coalition Against Violence (CCAV) de La Crosse portant sur " un petit échantillon de participants de sexe masculin à un programme de traitement des habitants des environs reconnus coupables de maltraitance, plus de 50% des hommes interrogés ont déclaré qu'ils étaient chasseurs et qu'ils possédaient des armes à feu".
 
La question initiale reste posée: est-il possible et est-il probable que seule la violence illégale soit liée à un comportement antisocial, contrairement à la violence socialement acceptée ou légale? Si la violence illégale n'est pas totalement différente de la violence légale, alors, logiquement, des activités impliquant une violence légale comme la chasse devraient aussi être liées à un comportement antisocial. Naturellement, cette idée repose sur une supposition concernant la similarité entre violence légale et violence illégale, mais cette conclusion n'est-elle pas vraisemblable, et même probable?
 
III___La deuxième raison est le nombre d'incidents dans lesquels les individus impliqués dans un comportement antisocial - et même dans des meurtres - étaient ou avaient été chasseurs. Il est intéressant de noter que le fait qu'un meurtrier soit aussi un chasseur est révélé dans le compte-rendu publié dans la presse cité ci-après, sachant que les journalistes n'interrogent pas souvent les gens sur la chasse. (…)
 
IV___La troisième raison est l'insensibilité qui caractérise les tueries et les actes de maltraitance. Une insensibilité vis-à-vis des animaux risque-t-elle d'engendrer une insensibilisation ou même une intolérance vis-à-vis de la souffrance humaine? S'ils en est ainsi de la maltraitance illégale, il est difficile de soutenir que les mêmes activités, lorsqu'elles sont courantes et légales, ne devraient pas produire des effets pervers identiques ou similaires.
 
Des penseurs parmi les plus grands de toutes les époques ont condamné la maltraitance animale et ont parlé des effets préjudiciables de la cruauté sur l'humanité de la personne qui l'exerce, ainsi que sur la société et sur notre façon de traiter autrui. (…) De façon plus spécifique, Thomas More condamne les chasseurs qui "recherchent leur plaisir dans la mise à mort ou la mutilation de quelque petit animal sans défense". Les Utopiens considèrent la chasse comme "indigne des hommes libres" et jugent que "se réjouir de contempler la mort, même chez des bêtes, procède d'une disposition cruelle par nature ou d'une pratique habituelle de la cruauté, ce plaisir si brutal". (…) Locke conclut de ses observations que les enfants habitués à maltraiter les animaux sont sur une pente glissante menant à la maltraitance des humains: "L'habitude de tourmenter et de tuer des bêtes peut en effet les rendre durs et cruels à l'égard des hommes; et ceux qui se plaisent à faire souffrir, à détruire des créatures d'une espèce inférieure, ne sont guère préparés à se montrer compatissants et bons envers celles de leur propre espèce." (…) Pour Ortega, la chasse est un "retour à la nature" ou à l'homme paléolithique, au protohumain qui chassait et qui était en partie animal et en partie humain, pour ainsi dire. Celui qui chasse est animé par "l'instinct" et devient comme un animal(si les animaux ne peuvent pas raisonner). La chasse "est la seule situation normale dans laquelle tuer une créature fait le régal d'une autre". S'il en est ainsi, alors il est certain que la chasse insensibilise l'individu, pour ne pas dire qu'elle l'aliène.
Même s'il est question de pratiques différentes, il est frappant de constater que tant de philosophes défendant des idées différentes et souvent opposées de façon générale, et ayant vécu à des époques si différentes de l'histoire, affirment tous que la cruauté envers les animaux possède le pouvoir d'insensibiliser l'individu et de le rendre violent envers ses semblables. La façon spectaculaire dont saint Augustin et Ortega parlent du "goût du sang" s'applique également à la chasse. Si le sang jaillit et "rend fou", peu importe de notre point de vue qu'il s'agisse du sang répandu dans l'Antiquité ou à notre époque, à la chasse  ou au cirque, ce qui demeure inchangé est son effet sur le spectateur humain. (...)
Si Ortega affirme que "(l)a mort est essentielle, car sans elle il n'y a pas de chasse authentique", il précise cependant: " Tout bon chasseur est mal à l'aise dans les profondeurs de sa conscience face à la mort qu'il est sur le point d'infliger à l'envoûtant animal." (...)
Le fait que les chasseurs puissent si facilement étouffer ce qui semblerait être un sentiment naturel de compassion est un indice du coût psychologique de la chasse.
(© Alliance anti-chasse)
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LA CHASSE EN BOITE (EN CAGE)

 

Une chasse aux trophées cruelle :
la chasse en boîte, également appelée chasse close ou en cage, est une chasse dans laquelle les animaux sont maintenus dans un enclos à la merci des chasseurs. Cette chasse est dénoncée par les défenseurs d'animaux pour sa cruauté mais aussi décriée par la majorité des chasseurs qui estiment qu'elle dévoie le véritable esprit de la chasse en ôtant un élément fondamental : la possibilité pour l'animal de s'échapper.
En effet, outre le fait d'être tenus prisonniers, les animaux ont souvent été élevés par l'homme et, ne s'en méfiant pas, il est alors très facile de les abattre. Cette chasse existe dans de nombreux pays et touche différentes espèces mais aujourd'hui ce sont bien les lions les grandes victimes avec seulement 2000 individus à l'état sauvage en Afrique.
 
1___ Des lions vendus pour être abattus ___
Chaque année, de riches touristes venus d'Europe ou des Etats-Unis sont prêts à payer plusieurs milliers d'euros pour avoir la garantie de tuer un lion et de ramener chez eux une partie de sa dépouille. Ces chasseurs de trophées sont attirés par la facilité de cette chasse et par son prix. Selon Patrick Barckam, parti enquêter dans une de ces immenses propriétés d'Afrique du Sud où sont élevés pour la chasse des lions, des springboks, et des crocodiles, un lion sauvage abattu lors d'un safari en Tanzanie peut coûter 50 000 livres sterling (60 725 euros) contre 5 000 livres sterling (6 072 euros) pour un specimen élevé en captivité en Afrique du Sud.
Pour répondre à cette demande et à celle de la médecine traditionnelle asiatique, friande d'os de lions depuis l'interdiction de la vente d'os de tigres, en 2009, "seulement" cinq squelettes de lions avaient été exportés d'Afrique du Sud au Laos, contre 496 en 2011; des fermes de plus en plus nombreuses font naître des lionceaux qui, une fois adultes, seront vendus pour être tués.
2___ Grossesses à la chaîne et séparations douloureuses ___
Ces jeunes animaux sont séparés de leur mère peu après la naissance afin que cette dernière puisse rapidement donner la vie à d'autres petits, le but de ces eleveurs étant d'obtenir jusqu'à cinq portées en deux ans pour produire un maximum de lions. Les lionnes vivent donc le même calvaire que toutes les femelles en élevage intensif : grossesses à la chaîne et séparations douloureuses rythment leur vie en cages.
Nourris au biberon par des mains humaines pendant les huit premières semaines de leur vie, les petits peuvent être loués quelques minutes à des touristes de passage, ravis de pouvoir embrasser et caresser un lionceau pour 3,50 livres sterling. Des bénévoles travaillent souvent dans ces elevages en pensant oeuvrer à la sauvegarde des espèces sauvages. Certains sont même prêts à payer pour un séjour de plusieurs mois.
 
3___ Des méthodes immorales et indignes ___
En réalité, il y a aujourd'hui en Afrique du Sud plus de lions en captivité (plus de 5000) qu'à l'état sauvage (2000 individus) et cette tendance s'aggrave.
La baisse de 80% en 20 ans des effectifs dans la nature montre bien que la croissance des fermes ne protège en aucun cas les lions sauvages. Au contraire, des prélèvements réguliers de lions libres sont nécessaires pour éviter la consanguinité dans les fermes, et les chasseurs de trophées qui commencent par tuer unlion élevé en captivité souhaitent souvent chasser ensuite un véritable animal sauvage. Parfois ce sont même des lions nés dans des cirques ou des zoos européens qui sont vendus pour apporter de nouveaux gènes aux élevages. Leur crinière foncée en fait des specimens très recherchés et payés à très haut prix.
Ainsi en 2010, l'association Quatre Pattes a sauvé deux lions âgés de 3 ans provenant du zoo français African Safari Parc Zoologique, à proximité de Toulouse. Ces derniers devaient être vendus à un acheteur sud-africain. La fille de l'eleveur Van Der Merwe a déclaré << nous avons été élevés avec des lionceaux, c'est agréable, ils sont comme des bébés et quand ils sont très petits ils se promènent dans la maison et vous suivent >>. Mais cajoler des bébés animaux puis les vendre pour qu'ils finissent tués par des chasseurs tranquillement installés dans leur camion est une pratique tout simplement immorale et indigne de l'humain. Malheureusement elle reste très lucrative bien qu'elle soit totalement légale en Afrique du Sud.
 
4___ Une pratique lucrative difficile à contrer ___
En 2007, une loi a été votée en Afrique du Sud pour enrayer le phénomène en exigeant, notamment, que les grands prédateurs et les rhinocéros puissent vivre libres pendant 2 ans avant d'être chassés, limitant sévèrement les affaires des eleveurs et la rentabilité des chasses. La loi interdisait également que des tranquilisants soient administrés aux animaux avant les chasses. Mais elle a été annulée en novembre 2010 par la cour suprême locale.
Aujourd'hui, les initiatives contre la chasse close sont timides dans ce pays, alors que le nombre de ces chasses a grimpé en flêche. Des associations spécialisées estiment qu'il suffirait d'interdire l'importation des trophées d'animaux sauvages dans l'Union Européenne et aux Etats-Unis pour porter un coup fatal à cette industrie.
Il y a quelques années à San Antonio, au Texas, un Américain a offert sur son site internet de pouvoir tuer un animal via un dispositif en ligne. Cette pratique a été interdite dans 34 Etats américains mais a encore cour illégalement et n'en demeure pas moins un exemple glaçant de ce que pourrait devenir la chasse aux lions en boîte s'il n'y est pas mis un terme.
(© Le Nouvel Obs)
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LES PARCS ZOOLOGIQUES

Aujourd’hui, en France, il existe plus de 200 zoos ou assimilés, détenant entre 60 000 et 100 000 animaux ; on en compte 1500 en Europe et plus de 10 000 dans le monde, parmi lesquels seulement 500 enregistrent leurs animaux dans des bases de données.

Qu’est ce qu’un zoo ?

Un zoo, un parc ou un jardin zoologique : quel que soit le nom qui lui est donné, c’est avant tout un endroit dans lequel sont enfermés des animaux, exotiques en majorité, dans un but commercial et de divertissement. Le zoo est un vestige de l’époque coloniale. Et seule l’espèce humaine enferme de la sorte toutes les autres espèces.

Face à la critique, les zoos ont depuis longtemps tenté de donner une image plus positive : passant d’un établissement détenant des animaux captifs à des fins mercantiles à un établissement œuvrant pour la sauvegarde des espèces et ayant un rôle culturel et pédagogique. Si, pour nombre de personnes, ce rôle semble être désormais une évidence, la réalité est toute autre.

Les zoos d’aujourd’hui ne sont-ils pas plus conformes aux besoins des animaux qu’hier ? N’est-ce pas un réel progrès ?

Il est indéniable que la majorité des zoos ont évolué. Mais cette évolution reste partielle et ne saurait faire oublier la raison d’être de ces établissements : enfermer des animaux, loin de leur biotope d’origine afin de divertir la foule et de gagner de l’argent.

L’existence même des zoos humains a été remise en cause au début du XXe siècle, non quant aux conditions d’hébergement des Inuits, des Cingalais ou des Malais, mais sur les bases d’une critique du bien-fondé d’une telle détention. Cette critique semble perdre de sa validité dès lors qu’elle s’applique à une autre espèce que la nôtre.

La grande évolution des zoos réside dans l’image qu’elle donne : l’impression de liberté est plus importante aujourd’hui pour les visiteurs que pour les animaux eux-mêmes. Fosses et cages ont laissé place aux îles, aux plexiglas, aux plantes en plastique : toute une mise en scène qui sert le public « client », et non les animaux « objets ».

L’espérance de vie des animaux n’est-elle pas plus élevée dans les zoos qu’à l’état sauvage ?

En moyenne la longévité des animaux n’a pas évolué au fil de l’évolution des zoos.

Nombre d’animaux meurent avant leur première année, car ils ne s’adaptent pas (enclos trop petits, stress, maladie, etc.). Selon l’International Zoo Yearbook, forum mondial d’informations sur le rôle des zoos, 17 % du stock total des animaux meurent chaque année dans les zoos.

De plus, ne confondons pas reproduction et naissance : la reproduction implique une natalité qui l’emporte sur la mortalité et une croissance de nouveaux individus jusqu’à l’âge de se reproduire. Mais la majorité des espèces captives n’atteignent pas cet âge, derrière leurs barreaux.

Qu’appelle-t-on « dérive génétique » ?

Du fait d’une absence de compétition sélective, alimentaire, sexuelle ou territoriale maintenant le caractère de l’espèce, il s’effectue une dérive génétique. Si elle ne modifie pas le code génétique, elle rend pourtant les espèces captives inaptes à retourner dans leur environnement naturel. A cela, s’ajoute un problème de consanguinité, malgré les politiques d’échanges d’animaux entre zoos.

Qu’est-ce que la stéréotypie, qui frappe les animaux enfermés ?

Ces comportements déviants sont la conséquence d’une incapacité pour l’animal d’exécuter une fonction habituelle. Les stéréotypies sont un comportement de substitution. Ainsi, on peut observer dans nombres de zoos, des ours, félins, loups ou éléphants répétant constamment « à vide » le même comportement : balancement, allers et retours, apathie, léchage compulsif, etc. La prochaine fois que vous visiterez un zoo, prêtez attention à ces phénomènes : ils sont majoritaires.

Les zoos jouent-ils un rôle pédagogique ?

Dans un pays où les enfants sont désormais incapables, pour la plupart, d’identifier la moindre des espèces locales, qu’elles soient volantes, rampantes ou à quatre pattes, cet argument pédagogique est utilisé par les enseignants, oubliant au passage les centaines d’espèces végétales et animales que l’enfant côtoie chaque jour sans les connaître.

Il est vrai qu’il n’est pas pareil de voir un animal « en vrai » que de le voir en vidéo. Mais voir un animal en vrai, c’est le voir dans son écosystème, c’est-à-dire dans son milieu, entouré des espèces de ce milieu, selon ses rythmes et ses comportements, ce qui n’est pas le cas dans un zoo.

Par exemple, qu’apprendra l’enfant face à un ours blanc dans une piscine de verre, une fausse banquise en béton, par 30 °C à l’ombre, mangeant de la viande préparée ? Face aux grands singes confinés derrière des parois de verre, sans arbre, sans herbe, parfois même sans leurs congénères ? Face à une otarie dressée à faire tourner un ballon sur son museau ? L’enfant ne verra qu’une image faussée de l’animal, car dépouillée de son « animalité ».

De plus, le mélange constant entre les espèces dans l’aménagement des zoos perturbe la vision géographique de l’enfant. Et les panneaux explicatifs n’y changent rien : ce qui retiendra l’attention de l’enfant, c’est avant tout ce qu’il verra et ressentira à proximité de l’animal. Une perception bien éloignée de la réalité.

Les zoos participent-ils à la conservation des espèces ?

Si les espèces sont en danger et disparaissent, c’est avant tout parce que l’homme les a décimées. Le travail de sauvegarde des espèces ne peut se faire que sur le terrain. Par conséquent, utiliser à des fins commerciales des animaux et prétendre que cela permet de sensibiliser l’opinion à la conservation des espèces, c’est faire un grand écart quelque peu osé. Imaginons un instant que l’on enferme des aborigènes ou des Indiens d’Amazonie pour que leur « spectacle » sensibilise l’Occident à leur disparition !

Dans notre société de consommation, voir un animal, c’est bien souvent vouloir le posséder (souvenons-nous des ravages qu’a entraîné le succès du film Le Monde de Némo sur la population de poissons-clown). L’homme ne peut s’arroger le rôle bien présomptueux de « conservateur des espèces », alors qu’il est le plus grand destructeur de la planète !

Enfin, la conservation des espèces ne saurait passer par la conservation d’un animal en tant qu’individu. De même, la préservation des animaux en voie de disparition ne saurait se faire au travers de la collection de quelques spécimens. Au mieux, cela représente un bel argument de vente.

Les réintroductions d’animaux captifs dans leur milieu naturel ne sont-elles pas un gage de ce travail de conservation ?

Au contraire, selon le International Zoo Year Book, forum mondial d’informations sur le rôle des zoos, les réintroductions illustrent assez bien l’échec de la politique dite de « conservation » des zoos. Un échec qui se décline en quatre constats :

  1. les espèces les plus vulnérables sont sous-représentées dans les zoos car elles sont moins « vendeuses » (les batraciens par exemple, extrêmement menacés) ;
  2. les espèces « stars » (tigres, éléphants, grands singes) ne font l’objet d’aucune mesure de réintroduction ;
  3. les espèces pour lesquelles quelques réintroductions ont réussi sont principalement des espèces domestiquées ou semi-domestiquées (le cheval de Przewalski, le cerf du Père David, l’oryx d’Arabie, le bison d’Europe, l’oie Néné d’Hawaï) ;
  4. la plupart des espèces sauvages effectivement réintroduites n’ont pas survécu. Par exemple, sur les 100 tamarins-lion (un singe d’Amérique du Sud) remis en liberté, on estime que 70 sont morts.

Ce bilan macabre résulte de l’impossibilité de la réintroduction d’espèces autrefois sauvages, ayant été au contact de l’homme, ayant vécu hors de son espace naturel, séparées des leurs donc incapables de se comporter comme elles auraient appris à le faire dans la nature.

Au total, moins d’une vingtaine d’espèces (la plupart semi-domestiques) ont été réintroduites par des structures adjacentes aux zoos. Car si certains zoos financent des programmes locaux de conservation, ils n’en sont ni les acteurs ni les commanditaires.

Que faire alors pour sauvegarder les espèces menacées ?

Si l’on veut réellement s’investir pour la sauvegarde des espèces, c’est en le faisant sur le terrain, au travers de programmes de réintroduction in situ, de protection des espaces, de mesures contre le braconnage et par un investissement pour une nouvelle considération de l’animal en tant qu’être à part entière et non en tant qu’objet au service de l’humain.

(©Code Animal)

(LIEN VIDEO : ''Je suis végane... les zoos ? '')

 

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LES CIRQUES

LES ANIMAUX N'ONT PAS LEUR PLACE DANS LES CIRQUES !
Ours haltérophiles, éléphants acrobates, tigres cascadeurs, singes cyclistes... Il n'est pas dans la nature de l'animal de faire des numéros de clowns et le public est encore loin de s'imaginer les techniques qui sont utilisées pour amener un animal à exécuter un ordre demandé. Enfermés dans des cages souvent trop petites pour répondre à leurs besoins physiologiques et n'ayant plus aucun lien avec leurs congénères, les animaux sauvages dans les cirques sont condamnés à la prison à vie.
 
Tous les spectacles avec la présence d'animaux quels qu'ils soient sont sources de souffrances. Le dressage soi-disant professionnel serait un dressage en douceur : c'est faux ! Cela n'existe pas, car lors des dressages, bien souvent très discrets, au cours desquels nul n'est accepté, de sévères corrections sont infligées aux animaux. De lourds tabourets sont lancés sur eux, le fouet, les cordes, les fourches, les bâtons, les cravaches et même parfois les pics sont également utilisés pour arriver à une soumission totale.
 
Emprisonnés à vie
Tous les animaux de cirque sont emprisonnés à vie. Ils sont contraints d'exécuter, par peur, les ordres de l'homme. C'est évidemment contraire à leur nature (un lion qui saute dans des cerceaux de feu, un éléphant qui fait le poirier…)
Alors, si vous êtes contre la lâcheté, l'injustice et la torture, les animaux des cirques ont besoin de vous.
Refusez les cirques avec la présence d'animaux sur votre commune ; c'est votre droit mais aussi votre devoir !
 
Certificat de capacité
Il faut savoir que les cirques doivent disposer d'un " certificat de capacité " avant de s'installer. Vous avez parfaitement le droit de demander à votre mairie la photocopie de l'arrêt municipal autorisant ce cirque sur sa commune. Là, soyez très vigilant, car la présence d'animaux doit être mentionnée et détaillée. Si le cirque possède des animaux sans l'avoir précisé dans ce document, vous pouvez demander l'annulation de l'arrêt du maire pour fausse déclaration. Tous les cirques doivent demander cette autorisation auprès du maire avant de s'installer. A défaut, vous pouvez invoquer le manque de sécurité pour le public et les animaux, ainsi que la salubrité sur la voie publique, ce sont là de bonnes raisons.
 
Vous pouvez également contacter la Direction départementale des Services Vétérinaires (D.D.S.V) du lieu où est situé le cirque en question, pour leur demander de vérifier l'état de santé des animaux. C'est obligatoire avant tout spectacle.
 
N'oubliez pas que votre mairie peut faire interdire les cirques sur sa commune, grâce à l'article 211 du code rural qui donne au maire le pouvoir de prendre des mesures de nature à prévenir les risques pour la sécurité des personnes que peut présenter sur les territoires de sa commune la présence d'animaux dangereux.
 
Le maire peut ainsi refuser l'installation d'un cirque détenant des animaux d'espèces non domestiquées considérées comme dangereuses et fonctionnant irrégulièrement (ministre de l'aménagement et de l'environnement - 21 mars 2000.)
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LES CHASSEURS DE SERPENTS

À Marrakech, la Place Jemaa-El-Fna doit une partie de sa renommée aux traditionnels charmeurs de serpents. L’imposture de leur talent ne serait que magie si elle n’induisait pas la maltraitance des cobras, des vipères heurtantes, des couleuvres de Montpellier et autres, aux fins de la perpétration d’un bien douteux spectacle moyenâgeux. La plupart de ces belles espèces sont soit menacées d’extinction en Afrique du Nord, soit sont en régression alarmante. Ceci contribue au consternant appauvrissement général des écosystèmes du Maroc.

Les serpents sont sourds et n’entendent pas la musique. Les « charmeurs » ne charment donc que des badauds et des touristes maintenus dans l’ignorance des tenants et des aboutissants, notamment désinformés des mœurs réelles des ces remarquables espèces. Les seuls qui se dressent face à la flûte sont les cobras, parce que se sentant menacée par toute présence hostile, cette espèce adopte instinctivement le comportement défensif de cette spectaculaire érection, toute coiffe déployée. C’est ce comportement qui depuis toujours fascina les hommes qui y voyaient un trait de noblesse.

Une fois prélevés dans la nature, ces animaux ont la plupart du temps leurs crochets venimeux arrachés, ce qui occasionne l’apparition d’abcès qui provoquent une mort lente et douloureuse. Il existe quelques rares exceptions qui confirment la règle, mais sur un point la règle ne connaît hélas aucune exception, indépendamment du fait que leurs crochets soient arrachés ou non. Ces serpents, tels qu’ils sont manipulés Place Djemaa El Fnaa (et ailleurs), contraints d'adopter systématiquement une position de défense absolument stressante, meurent TOUS et sans exception d’épuisement après quelques mois, deux ou trois tout au plus. Il n'y a qu'à observer le sort des couleuvres de Montpellier et autres... Nous en savons hélas quelque chose, ayant observé le phénomène avec le parti pris de personnes sensibles au sort des serpents.

Nous pouvons également témoigner que nombreux sont les malheureux cobras, vipères heurtantes et de Mauritanie, couleuvres de Montpellier et couleuvres fer à cheval qui, « attendant » d'être vendus, sont maintenus des mois durant dans des boites infectes où beaucoup finissent par mourir de soif ou de faim.

Ne pouvant plus se nourrir par eux-mêmes, ils sont gavés de force. Stressés par de fréquentes manipulations ou par l’obligation qui leur est faite d’adopter une posture de défense, ils meurent très rapidement après une courte vie moribonde, au service de la cupidité et d’une bêtise inhumaine.

L’un des auteurs (Michel Aymerich) a récupéré à plusieurs reprises des couleuvres et des vipères déshydratées, lesquelles ont bu des heures durant et ceci de manière répétée pendant plusieurs jours !

Les cobras rachetés afin qu’ils ne partent pas déportés sur Marrakech ou Agadir se sont montrés très choqués, restant des semaines durant cachés dans un abri, ne supportant pas la vue d’un humain.

C'est la triste réalité, le revers d'une illusion à laquelle beaucoup s'accrochent pour maintenir coûte que coûte leur rêve d'être dans un pays des mille et une nuits.

Pourquoi alors voit-on tellement (beaucoup trop) de touristes étrangers, et notamment français, se repaître de ces spectacles lamentables ? Pourquoi ne les voit-on pas plus souvent s'insurger face à ces abominations, illustrées sur cette place et dans le souk attenant par de tels spectacles et exhibitions d’animaux ?

Serpents, fouettes-queue, caméléons, tortues, écureuils, singes magots, babouins importés, rapaces diurnes et nocturnes, étroitement incarcérés, dénutris, assoiffés, dérangés, manipulés, abasourdis, blessés, sont ici illégalement et honteusement en étal. Pour combien de temps encore ?

Tous condamnés, agonisants, morts-vivants ou massacrés ? Parmi ces derniers : des panthères, des servals, des zèbres, des autruches, des pythons de Seba, des varans gris, pourtant tous inscrit en Annexe I de la Convention de Washington ! Et bien que le Maroc ait signé et ratifié cette Convention ! La stupide complaisance des touristes aura seule permis pendant ces longues années une telle hécatombe. Pendant combien de temps encore ?

Curieux, comme ce qui semble n'être pas admis en France et en Europe le devient au Maroc, au nom d’un relativisme culturel aussi suspect que dangereux. C'est vrai pour tout. Le Maroc ne doit pas devenir un pays de droit...

C’est pourtant oublier que là où il y a des acquis, en France ou ailleurs, ceux-ci ont été obtenus après un long parcours de luttes. Tant il est et reste vrai que l’oppression qu’elle quelle soit, y compris à l’endroit de ceux qu’on appelle commodément « les animaux », ou à l’égard des femmes ou des hommes d’autres races, a été et reste, bien qu’inégalement, un mal que nous constatons partout sur cette planète.

En ce troisième millénaire, à l’heure d’une extinction massive des espèces et d’une prise de conscience internationale pour le nécessaire respect dû à toutes formes de vie, notamment sauvages, il est grand temps de ne plus affirmer que toutes les traditions sont à respecter. Avec ses festivals, sa richesse historique et sa réputation de ville phare du tourisme marocain, la belle cité de Marrakech vaut bien mieux que ça !

Touristes, svp, détournez-vous des spectacles indignes qui maltraitent les animaux, ou mieux encore, dénoncez-les ! Détournez-vous de ces dompteurs de petits singes, attachés court et contraints, sous les coups, à exécuter de consternantes pirouettes. Détournez-vous aussi de ces sordides marchands du souk qui proposent des animaux morts ou vifs, pour la plupart espèces protégées.
Place Jemaa-El-Fna, il y a un Commissariat de Police, n’hésitez pas à aller exprimer votre indignation !

(© Michel Aymerich & Michel Tarrier
GEOS (Groupe d’Etude et d’Observation pour la Sauvegarde des animaux sauvages et des écosystèmes) )

 

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LE SYNDROME DE NOE (ANIMAL HOARDING)

L'animal hoarding, nommé en français le syndrome de Noé et parfois décrit  comme les « collectionneurs » d'animaux dont les bonnes intentions ont mal tourné - sont maintenant reconnus comme des individus dont la maladie mentale ou la contrainte peut entraîner un comportement criminel avec des conséquences désastreuses pour les animaux.
Le terme « animal hoarding » fait référence à la nécessité compulsive de recueillir  des animaux pour le plaisir de prendre soin d'eux qui se traduit par la négligence ou l'abus accidentel ou involontaire.  La plupart des collectionneurs d'animaux sont victimes de leurs bonnes intentions et finissent émotionnellement accablés, isolés socialement, et finalement éloignés de la famille et les amis.  Le problème provoque d'immenses souffrances pour les animaux et les gens.  Il crée également une grande dépense pour les refuges pour animaux locaux et peut exiger des efforts régionaux et nationaux pour trouver des foyers pour un grand nombre d'animaux.
 
L'animal hoarding est l'une des formes les plus graves de cruauté envers les animaux, affectant des dizaines de milliers d'animaux - surtout les chats et les chiens - dans les communautés à l'échelle nationale. Les collectionneurs gardent un grand nombre d'animaux pour lesquels ils ne fournissent même pas les soins les plus élémentaires. Parfois des centaines de chiens ou chats sont les pauvres victimes d'un seul collectionneur et présentent généralement des signes d'abus tels que la malnutrition sévère, les conditions médicales non traités, y compris des plaies ouvertes, les cancers et les maladies dentaires et oculaires de pointe, et la détresse psychologique sévère.
 
L’animal hoarding n’est autre qu’une maladie mentale ; c’est à dire un trouble psychologique et comportemental bien souvent associé à un état de détresse de l’individu atteint. Une perte de contrôle progressive mène le malade et ses animaux vers des conséquences néfastes pour l’ensemble de ces victimes. Les désordres les plus fréquents sont l’attachement aux animaux recueillis à considérer tel une substitution d’enfants, l’obsession de sauvetage en parallèle avec la conviction d’être la seule personne capable de s’occuper des animaux, la délusion de la réalité en demeurant aveugle face à la maltraitance envers ces animaux accumulés.
 
Les hoarders aiment les animaux ; hélas, ils les aiment mal… comme tous les  propriétaires d’animaux qui gardent leur chien attaché à la niche, leur lapin, leur rongeur ou leur oiseau dans une cage, leur poisson dans un bocal.
 
« Un collectionneur compulsif d’animaux diffère d’un agresseur, car son intention n’est pas d’exploiter les animaux, mais de les aider,» explique madame Geraghty de la SPCA de Montréal. «Il commence par avoir quelques chats et puis inévitablement cela devient hors de contrôle. Dans un environnement devenu surpeuplé, les chats doivent se débrouiller par eux-mêmes et voient d’autres chats devenir malades ou mourants, tout en se multipliant.»
 
Qui accumule les animaux et pourquoi?
Comme avec d'autres actes de cruauté envers les animaux, il peut être impossible de savoir avec certitude ce qui motive la violence infligée par les collectionneurs.  On estime que 72 % des collectionneurs sont des femmes et que les victimes animales les plus courantes de hoarders sont des chats, suivie par des chiens.
 
___Comment repérer un collectionneur  ? __
 
    Maintient un nombre anormalement élevé d'animaux.
    Ne parvient pas à fournir une alimentation minimale , les soins vétérinaires , des abris ou à l'assainissement.
    Refuse de reconnaître l'impact dévastateur de cette négligence sur les animaux.
 
Retirer les animaux d’un hoarding représente une libération pour ceux-ci. Malheureusement, les hoarders restés sans aide ressentiront à nouveau, tôt ou tard, ce besoin compulsif de posséder des animaux. Et ils recommenceront.
 
Parce que les taux de récidive pour les collectionneurs sont près de 100% en cas de récidive, la seule solution à long terme pour arrêter leur comportement est de les empêcher de posséder des animaux.
( © ACRACQ Association Citoyenne Responsable pour les Animaux de Compagnie au Québec)
 
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ADOPTER UNE ALIMENTATION SANS PRODUIT DE SOURCE ANIMALE

(© Fondation Brigitte Bardot)

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ADOPTER SON ANIMAL DE COMPAGNIE EN REFUGE PLUTOT QUE L'ACHETER DANS UN ELEVAGE

J'ai moi-même adopté un chat dans un refuge près de chez moi. Minou avait alors 3 à 5 ans, il était tatoué et castré mais sa longue fourrure noire était toute mitée, sans doute la promiscuité avec ses compagnons de chatterie lui déplaisait, autant que les puces qui s'étaient attaquées à sa peau de miséreux. Mais je ne sais pas, quelque chose s'est passé quand nos regards se sont croisés. Autrement c'était une belle bête, un gros chat haut sur pattes qui nous a snobé du haut de son perchoir, pensant sans doute que nous n'étions pas là pour lui.

Minou a partagé notre vie durant 10 ans et 2 mois, une vie d'amour partagé, avec ses hauts et ses bas quand la maladie nous l'a pris ...

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BOYCOTTER LES PARCS D'ATTRACTION QUI PRESENTENT DES SPECTACLES D'ANIMAUX

 

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FAIRE SYSTEMATIQUEMENT IDENTIFIER ET STERILISER SON ANIMAL

J'ai eu mon premier chat à l'âge de 16 ans. Puis d'autres chats de misère ont rejoint la famille au fil des années de ma vie. J'ai, à l'heure d'aujourd'hui, 5 chats qui vivent à la maison. Je vous les présente :

Kiki arrivé à la maison à ses 4 mois en 1984 et décédé en 2000

Beckie arrivée à ses 6 semaines en 1986 et décédée en 2002

Kenza arrivée à ses 6 semaines en 2001 et décédée en 2015

Cookie arrivée à ses 6 semaines en 2006

Kenzo arrivé à ses 10 jours en 2007 et disparu

Zouzou arrivé à se 2 mois en 2008

Homer arrivé à ses 3 mois en 2013 et décédé en 2013

Jessie arrivée à ses 10 jours en 2014

Gribouille arrivée à ses 3 mois en 2015 et décédée en 2017

Négus arrivée à ses 5 jours en 2017

Némo arrivé à ses 8 mois en 2017

Tous mes animaux ont été identifiés et stérilisés à l'exception de Kenzo que j'ai biberonné alors qu'il n'avait que 10 jours et que sa maman l'avait abandonné, c'est vous dire à quel point j'y tenais à ce petit bout qui a pris le chemin de l'errance à ses 8 mois. Je n'avais alors pas conscience qu'à cet âge, les hormones sexuelles en ébullition il allait décider, par instinct, de s'éloigner de chez nous pour courir les minettes du voisinage. Comment penser que notre amour partagé, cet attachement qu'il avait pour nous et plus spécialement pour moi sa mère nourricière d'adoption ne ferait pas le poids contre cet instinct qu'il avait de se reproduire ... hélas ! Nous ne l'avons jamais revu et maintenant que je connais les dangers qui guettent ces animaux en errance, j'enrage de ne pas avoir fait castrer et identifier mon bébé. Un chat, une chatte ne s'attache à votre domicile que par le biais de cette opération qui, même si elle coute cher, reste indispensable si l'on veut qu'il reste vivreà nos côtés.

C'est depuis ce temps que je me fais un devoir de sensibiliser les gens sur  la PROTECTION ANIMALE, afin que les gens sachent ce qui les attend.

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CREER UN HALO POUR VOTRE ANIMAL AVEUGLE

(clic droit puis "Afficher l'image pour zoomer sur le texte)

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N'ACHETEZ PAS D'ANIMAUX VIVANTS EN ANIMALERIE

 

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