Pourquoi ce blog ? Quelles sont les maltraitances animales ?
Les Animaux domestiques ou sauvages qui nous entourent paient depuis longtemps un lourd tribut à l'Homme pour le simple fait qu'ils partagent la vie sur notre planète.
Cependant, au quotidien, nous sommes en mesure d'AGIR en faveur de la PROTECTION ANIMALE
alors même que nous nous sentons, parfois, si impuissants devant les maltraitances faites sur ces espèces.
- En dénonçant encore et encore les traitements cruels que nous leur infligeons,
- en manifestant notre profond désaccord en qualité de consommateur,
en adaptant ,enfin, notre style de vie à nos idéaux de respect de la vie animale, quelle qu'elle soit, faisons en sorte de les préserver dans leur nature !
Et surtout gardons bien en mémoire que cette Terre ne nous appartient aucunement, nous l'avons juste empruntée à nos enfants.
(dixit A. De ST Exupéry)
Jetez un oeil réflechi sur les maltraitances volontaires ou inconscientes dont je vous parle sur mon blog, vous ne pourrez plus dire par la suite :
<< désolé mais je ne savais pas ... >>
Si la FAUNE et la FLORE ne devaient pas nous survivre ...
je vous laisse conclure sur l'espèce qui suivra sur la liste ...
QUELLES SONT LES MALTRAITANCES ANIMALES DE PAR LE MONDE ?
ELEVAGES PORCINS
En France, presque toutes les truies sont élevées bloquées en cages dans des bâtiments délevage. Durant leur gestation, les truies développent fréquemment des boiteries, arthrites, et des troubles du comportement. Les mutilations (caudectomie, lime ou coupe des dents, castration sans anesthésie), la frustration et l'ennui comptent aussi parmi les graves problème de bien-être inhérents à ce mode délevage. 98% de la production porcine française est ainsi massivement constituée d'élevages intensifs en bâtiment.
LIEN VIDEO : Porcs cochons élevage industriel
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ELEVAGES BOVINS
On compte environ 250 millions de vaches laitières sur la planète, dont 24 millions dans l’UE, et 3,6 millions en France. Pour ces vaches, productivité maximale, problèmes de santé et courte vie sont souvent leur destin. Les vaches sont généralement logées en stabulations libres, mais les stabulations dites «entravées», où les vaches sont attachées, sont encore permises et courantes dans certains pays. En France, on trouve encore des systèmes où les vaches sont « à l’attache » en hiver, dans les régions de montagne notamment.
La race laitière Prim’Holstein, spécialisée dans la production de lait, est la race dominante en France. Les vaches laitières à haut rendement sont souvent sujettes à des problèmes de boiteries, mammites et autres troubles fonctionnels.
Tandis qu’une vache allaitante (élevée pour sa viande) produirait naturellement environ 4 litres de lait par jour, une vache laitière produit en moyenne 28 litres de lait par jour sur une période de 10 mois. Durant le pic de lactation, les vaches laitières à fort rendement peuvent produire jusqu’à 60 litres par jour et jusqu’à 12 000 litres sur toute leur lactation. Les mammites (infection des mamelles) et les problèmes de fertilité sont également courants.
Vu l’intense rythme de production imposée aux vaches laitières, elles ont une espérance de vie productive très courte. Les vaches laitières sont généralement réformées (abattues) tôt, après leur troisième lactation en moyenne. A l’état naturel, une vache laitière peut vivre jusqu’à 20 ans.
En France, la plupart des fermes sont encore familiales avec en moyenne 45 vaches laitières et un accès au pâturage. Cependant on assiste en France comme dans le reste de l’Europe à l’apparition de projets de méga-élevages où les vaches ne se comptent plus par dizaines mais par centaines ou milliers. Du fait de ce changement d’échelle drastique, il est impossible dans ces élevages d’avoir un accès au pâturage et les vaches restent enfermées toute l’année. Ces élevages sont largement critiqués du fait des risques qu’ils présentent pour l’environnement, le paysage, l’emploi, le respect de la ruralité, et bien sûr le bien-être animal.
Pour qu’elles produisent suffisamment de lait, les vaches doivent mettre bas d’un veau tous les ans, dès l’âge de deux ans. Elles sont en général inséminées artificiellement trois mois après avoir vêlé. Les veaux leur sont retirés un ou deux jours après la naissance. C’est un énorme stress pour la vache et son petit qui entretiennent des liens extrêmement forts. La mère peut meugler pour appeler son veau pendant les deux jours qui suivent leur séparation.
Ces veaux laitiers sont ensuite élevés pour le marché de la viande de veau, généralement dans des systèmes intensifs. Souvent ils ne reçoivent pas assez de colostrum (premier lait riche en protéines et en anticorps) et de ce fait ont un système immunitaire affaibli, qui ne leur permet pas de résister aux infections et maladies de manière adéquate. De plus, leur alimentation n'est pas adaptée et manque de fibres et de fer. Les veaux sont volontairement anémiés pour obtenir une viande blanche, préférée par les consommateurs. Les veaux peuvent être élevés dans des cases individuelles jusqu’à l’âge de 8 semaines.
LIEN VIDEO : Un élevage intensif de vache fait polémique dans la Somme
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ELEVAGES OVINS
En France, le cheptel ovin s’établit à 6,9 millions de têtes en 20111. Parmi elles, on compte 5 millions de brebis, dont 1/4 sont des brebis laitières.
Le cheptel ovin français décline depuis plusieurs décennies : en 2000, il atteignait 9,3 millions de têtes, et près de 13 millions en 1979. C'est surtout l'élevage ovin pour la viande qui régresse. Le nombre d'exploitations agricoles détenant des ovins a chuté depuis 2000 : elles sont environ 53 000 en 2011, contre près de 96 000 en 20002.
- Viande : c'est la production primitive. En Occident elle n'est prisée que pour les jeunes agneaux au printemps. Dans les pays de tradition islamique le mouton est une viande noble, consommée lors de fêtes traditionnelles (Aïd el-Kebir).
- Laine : elle est utilisée pour la fabrication de vêtements (très bonnes propriétés isolantes), de tapis (tapis persan), etc.
- Lait : peu consommé en l'état, il est principalement transformé en fromage (fromages au lait de brebis).
- Fumier : dans l'élevage traditionnel, le mouton est élevé en pâturage extensif, mais l'élevage en bergerie génère un fumier de bonne qualité en maraîchage.
- Nettoyage écologique : le mouton a longtemps été élevé en zone d'arboriculture fruitière. Il gardait propre le sol en le pâturant. Ses excréments contribuaient à fertiliser le sol. Aujourd'hui, cette pratique perdure dans les zones à agriculture traditionnelle. Cet usage est cependant remis d'actualité en France, Espagne ou Italie, pour nettoyer les sous-bois et les rendre moins inflammables. La race des moutons d'Ouessant est quasi exclusivement élevée par des particuliers qui utilisent sa petite taille pour entretenir des parcs ou terrains.
L’élevage ovin français s’articule autour de 2 filières :
- la viande : cette production concerne 90% des exploitations en France.
Les agneaux sont élevés dans l’exploitation dans laquelle ils sont nés. Selon la région, l’élevage se fera en plein air ou en bergerie. Mais entre ces 2 systèmes d’exploitation, d’autres intermédiaires sont possibles. - le lait : cette production concerne environ 10% des exploitations, essentiellement présentes dans le rayon de Roquefort (Aveyron, Lozère, Tarn), les Pyrénées Atlantiques et la Corse.
Dans ces élevages laitiers, le lait permet la fabrication de fromage. Les agneaux, sont vendus non sevrés, aux alentours de 45 jours à Noël ou à Pâques, ce sont les agneaux de lait ou agneaux légers.
LIEN VIDEO : bergerie & étable à Molines en Queyras
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ELEVAGES CUNICOLES
Selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), 332 millions de lapins sont élevés en cage dans l’Union européenne. Malgré une baisse continue de la consommation, la France, 3e producteur européen après l’Italie et l’Espagne, en élève encore 37 millions, essentiellement dans l’Ouest du territoire (48 % pour les Pays-de-la-Loire, 21 % en Bretagne et 11 % en Poitou-Charentes, selon l’interprofession du lapin). Avec la Chine, ces quatre pays assurent l’essentiel de la production mondiale.
Des animaux qui passent leur vie entière derrière des barreaux, dans des espaces trop étroits : ils naissent dans de petites cages grillagées hors-sol et y restent jusqu’à leur mort, soit 80 jours plus tard. Les lapines reproductrices sont quant à elles maintenues isolées et confinées pendant deux ans. Et tous sont gavés d’antibiotiques : les lapins sont les plus exposés à ces médicaments, devant les volailles et les porcs, selon l’indicateur ALEA (Animal Level of Exposure to Antimicrobials) livré par le rapport de 2012 de l’Agence nationale de sécurité sanitaire – un chiffre toutefois en baisse depuis quelques années. Malgré tout, près d’un tiers des lapins meurent avant d’atteindre l’âge d’abattage.
LIEN VIDEO : Enquête - La face cachée de l'élevage de lapins en cage
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ELEVAGES VOLAILLERS
Dans ce genre d'elevage uUne partie des œufs produits sont destinés à l’industrie : la restauration et les produits transformés (comme la pâtisserie industrielle) sont de grands consommateurs d’«ovoproduits», puisqu’ils absorbent environ la moitié de la production française. Dans cette filière, le consommateur ne dispose généralement d’aucune traçabilité quant au mode d’élevage des poules.
80 % des poules élevées en France, soit 37 millions environ, sont élevées en batterie, c’est-à-dire entassées à plusieurs dans des cages posées les unes sur les autres, dans d’immenses hangars pouvant contenir jusqu’à 70 000 poules. Les poules vivent sur une surface inférieure à une feuille de papier A4. Elles ne peuvent même pas étendre leurs ailes. Elles ne peuvent pas se percher, faire un nid, couver…
Ce type d’élevage occasionne des troubles du comportement, comme de l'agressivité, ou encore des blessures (fractures, lésions des pattes…) Pour éviter les actes de cannibalisme, les poules sont débecquées, c’est à dire qu’on leur épointe le bec, sans anesthésie, une mutilation extrêmement douloureuse.
Au bout d’un an en moyenne, les poules sont envoyées à l’abattoir.
Une directive européenne prévoit l'interdiction des cages de batterie conventionnelles à partir de 2012. Concrètement, les améliorations apportées seront dérisoires, puisque la surface allouée à chaque animal va seulement augmenter de la taille d’une carte postale ! Ces aménagements seront par ailleurs très coûteux, et en partie financés par des aides publiques.
Dans certains pays d’Europe comme les Pays-Bas, l’Autriche, la Suisse ou l’Allemagne, les œufs de poule en batterie ont disparu des supermarchés.
LIEN VIDEO : Stéphane Bern : Stop à l'élevage des poules en cages
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ELEVAGES EQUINS
La filière veille au strict respect des législations françaises et européennes, que ce soit en termes de traçabilité, de sécurité sanitaire ou de respect du bien-être animal.
La reproduction se fait majoritairement par saillie naturelle. La jument, dès l’âge de 2 à 4 ans, est prête pour sa première saillie ; la gestation dure 11 mois ; elle pouline et nourrit son poulain jusqu’au sevrage. Nourri d'herbe pâturée, de foin, de céréales, de luzerne, le cheval est exigeant. Il choisit lui-même son volume alimentaire.
La production de poulains de trait a essentiellement une vocation bouchère et le dynamisme du marché de la viande chevaline constitue le meilleur garant de la présence des chevaux lourds dans l’espace rural.
Malgré une faible consommation per capita et une forte réprobation sociale de l'hippophagie, peu de pays consomment autant de viande chevaline que la France.
Le continent américain est le premier fournisseur de la viande chevaline consommée en Europe.
LIEN VIDEO : Images choc: le calvaire des chevaux (enquête GAIA)
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ELEVAGES PISCICOLES
Pendant longtemps, l'aquaculture a accru la demande de produits de la pêche. Les poissons d’élevage les plus prisés sont des carnivores (saumon, daurade, bar, truite, turbot...) nourris avec des farines et huiles de « poissons fourrage » (anchois, sardines, merlans bleus...). Le développement des élevages a ainsi favorisé la surexploitation des stocks de ces poissons de moindre valeur, aux dépens des oiseaux, phoques et poissons carnivores qui disparaissent des zones surexploitées par manque de nourriture.
Depuis quelques années cependant, les fabricants d'aliments pour poissons d'élevage utilisent des déchets (issus de la découpe) autrefois jetés et incorporent une part de plus en plus grande de végétaux dans leurs aliments (soja, blé, tournesol...).
Les poissons sont entassés dans des cages ou bassins immergés, à des densités énormes favorisant le stress et la propagation de maladies. Dans les élevages de truites arc-en-ciel, les taux de mortalité sont considérés comme acceptables tant que moins de 25 % des poissons meurent avant d'atteindre leur taille d'abattage . Nombre de poissons présentent des blessures aux nageoires ou à la queue, ou des maladies des yeux allant jusqu’à la cécité.
Les animaux sont fréquemment infestés de parasites. Les saumons d’élevage sont en particulier victimes des poux de mer (petits crustacés) qui se nourrissent de leur chair, causant de graves blessures.
Les poissons sont affamés et privés de nourriture les jours précédant leur abattage afin de vider leurs intestins.
Les méthodes d’abattage induisent dans la plupart des cas une agonie prolongée :
- asphyxie à l’air libre ; le temps pendant lequel les poissons suffoquent est encore accru lorsqu’ils sont jetés sur de la glace, sur laquelle ils s’étouffent lentement une quinzaine de minutes avant de perdre conscience.
- immersion dans un bain de dioxyde de carbone : l’immobilisation intervient au bout de 30 secondes, mais les poissons restent conscients pendant 4 à 9 minutes.
- passage dans un bain électrique, ce qui n’est efficace que si l’intensité du courant est suffisante, sans quoi les poissons sont paralysés mais conscients ;
- assommage manuel, ce qui conduit à des ratages si bien qu’une partie des poissons sont saignés en toute conscience ;
- saignée sans étourdissement préalable : après que les branchies aient été tranchées, les poissons restent conscients 4 à 7 minutes pendant qu’ils se vident de leur sang.
LIEN VIDEO : Du poisson pas si bon, enquête sur une filière opaque
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VISONS
Les visons sont soumis à un enfer : alors que ce sont des animaux semi-aquatiques, ils passeront leur vie dans des cages métalliques où ils peuvent à peine se déplacer. Ces conditions de vie les rendent malades : ils s’automutilent ou se blessent entre eux. Quant à leur nourriture, elle est vulgairement jetée au-dessus des cages où elle se décomposera lentement.
Enfin, les monticules d’excréments qui s’accumulent sous les cages se répandent ensuite dans la nature et polluent les sols.
Lorsque l’éleveur l’aura décidé, les visons seront gazés puis dépecés pour leur fourrure. On estime qu’environ une trentaine de visons seront nécessaires pour la confection d’un manteau.
Depuis plusieurs années, la Fondation dénonce la cruauté des élevages d’animaux à fourrure. En France, une dizaine d’élevages de visons sont encore en activité ainsi que des élevages de lapins (notamment le lapin orylag) et des myocastors (les ragondins).
Il en va de même concernant ce type de souffrances pour les chinchillas, renards,chiens et chats, etc ...
LIEN VIDEO : Kim Glow : Stop à l'élevage des animaux à fourrure ! #BalanceTaFourrure
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L'élevage canin est l'activité agricole de conduite de la reproduction de l'espèce Canis lupus familiaris ou chien en vue de la production et de la commercialisation de chiots. L'élevage de chiens peut être pratiqué avec des chiens de race ou des chiens croisés s'apparentant à une race.
LA CORRIDA
La corrida provoque la souffrance d’un animal
Le premier argument en faveur de l’abolition définitive de la corrida réside dans le supplice qu’elle représente pour les taureaux. Durant 20 longues minutes, ces êtres sensibles, six par corrida, sont torturés de diverses façons. Cela commence par l’action des picadors qui, juchés sur des chevaux, plongent leurs armes (qui mesurent entre 20 et 30 cm) dans les muscles et les ligaments du cou de l’animal, de sorte que celui-ci se trouve forcé de baisser la tête. Il faut savoir que souvent, les chevaux sont éventrés par les taureaux terrifiés. Les peones viennent ensuite enfoncer leurs 6 banderilles (sorte de harpons de 4 à 6 cm) dans le corps ensanglanté de leur victime. Le but ? Augmenter l’hémorragie et ainsi faciliter la mise à mort, qui constitue la troisième étape. Le matador transperce alors le taureau de son épée. S’il doit viser l’aorte, elle est en réalité rarement atteinte : le supplice de l’animal se poursuit alors, entre paralysie en hémorragies internes. Il vomit souvent des litres de sang dans l’arène jusqu’à ce qu’un aide l’achève au poignard.
Un combat inéquitable
Bien souvent, les aficionados justifient leur pratique par leur volonté de se battre courageusement contre une bête féroce. Sauf que tout est fait pour affaiblir le taureau, dans l’arène mais aussi avant le « combat ». Il passe 24 heures enfermé dans l’obscurité. Des sédatifs lui sont souvent administrés. Sans oublier l’éventuel recours à l’afeitado, une pratique expliquée par Jean-Pierre Garrigues, président du Comité Radicalement Anti Corrida, dans une interview pour Paris Match datant de 2015. « L’afeitado consiste à scier les cornes du taureau à vif, sur la partie innervée [..]. Dans un documentaire espagnol, on voit le taureau, maintenu dans un caisson, baver et trembler de souffrance. ». Et de poursuivre : « L’objectif de l’afeitado est de le diminuer et de lui ôter toute perception spatiale. Parmi les autres pratiques d’affaiblissement, il y a l’incision des sabots, les coins de bois enfoncés entre les onglons, la déshydratation, les purges à coup de laxatifs puissants, les yeux enduits de vaseline pour désorienter l’animal […]. ». Il précise également que les animaux ne reçoivent ni eau, ni nourriture lors de leur transport depuis le Sud de l’Espagne. Cela explique que les corridas se soldent presque toujours par la victoire du torero, alors même qu’un taureau est plus fort et robuste qu’un être humain.
Le taureau n’est pas un animal agressif
Le taureau étant très imposant, les aficionados cultivent l’image d’un colosse animé d’une irrésistible volonté de se battre. Quand bien même cet argument justifierait que l’animal soit ainsi humilié et torturé, il se révèle complètement faux. En effet, un taureau n’est pas, par nature, agressif. Il s’agit d’un animal herbivore, qui n’a nullement besoin de chasser pour survivre. Pour prouver la douceur de cette espèce, Christophe Thomas a choisi de sauver Fadjen, un taureau espagnol né pour finir sa vie dans une corrida. Sociable et joueur, l’animal ne s’est jamais montré agressif. L’association « Fadjen, taureau anti corrida » souhaite montrer le caractère naturellement pacifique de cet animal.
Il n’est pas non plus particulièrement sensible à la couleur rouge. En effet, la rétine des taureaux contient peu de cônes (qui permettent de distinguer les couleurs), mais beaucoup de bâtonnets (qui nous permettent de voir dans l’obscurité). Ils sont donc moins sensibles aux couleurs qu’à la gestuelle de leur bourreau. Ainsi, seules les provocations du torero le rendent nerveux et agressif. Pour le prouver, quarante étudiants mexicains de l’Institut de technologie et d’études supérieures de Monterrey ont réalisé une expérience très intéressante. Après s’être dispersés dans une arène, ils ont fait entrer un jeune taureau préalablement excité. Celui-ci s’est contenté de slalomer entre les étudiants, cherchant davantage à s’échapper.
La corrida peut néanmoins s’avérer risquée pour le torero
Bien que cela soit très rare, les toreros peuvent également être blessés, voire tués par le taureau. En effet, bien qu’il soit affaibli et d’un naturel pacifique, le taureau demeure plus fort que son adversaire. Le 9 juillet dernier, Victor Barrio, jeune torero espagnol de 29 ans, est mort après avoir été encorné par un taureau lors de la feria de Teruel. Il s’agissait du premier décès de torero dans une arène en Espagne depuis 30 ans. Interdire la corrida ne permettrait donc pas simplement de sauver des animaux, cela garantirait la sécurité d’êtres humains73% des Français sont contre cette pratique
Autre raison qui devrait conduire notre gouvernement à interdire définitivement la corrida : la population est très majoritairement opposée à cette pratique barbare. Selon un sondage Ifop réalisé en 2015, 73%, soit ¾ des interviewés, encouragent l’abolition de la tauromachie. Chez les 18-24 ans, ils sont 89%.
Les adeptes diminuent, les recettes aussi
La rentabilité économique des corridas a longtemps justifié qu’elles soient autorisées. Les adeptes se font cependant de plus en plus rares. Par exemple, à Bayonne, en 2011, les sept corridas organisées ont accumulé un déficit de 400 000 euros. De même, en 2012, Nîmes Pentecôte a enregistré 68 600 entrées payantes contre 80 600 l’an dernier, soit une chute de 14%. « On a le sentiment d’une menace latente et cela ne vient pas seulement des anticorridas », déclarait Jacques Maigne, journaliste et auteur de plusieurs livres sur la corrida, dans L’Express en 2013.
La « tradition » n’implique pas la perpétuation
Autre argument des aficionados: la tradition. Pourquoi mettre un terme à une pratique millénaire ? Premièrement, parce qu’en réalité, cette pratique prétendument ancestrale date de la première moitié du XVIIIème siècle. Plus précisément, ses règles furent essentiellement fixées par le matador Francisco Montes « Paquiro », dans son traité de tauromachie de 1836, Tauromaquia completa. Le caractère traditionnel semble donc sujet à débat. Mais au-delà de ça, le fait qu’elle soit considérée comme traditionnelle ne légitime pas la perpétuation d’une pratique qui avilit ceux qui l’exécutent autant que ceux qui en sont complices. De même, ce n’est pas parce qu’un acte a été commis durant des décennies et par des milliers de personnes qu’il est éthique et juste. C’est précisément pour cette raison que dans la plupart des pays occidentaux, les combats de chiens ont par exemple été interdits.
Tuer n’a rien d’artistique
Si justifier la corrida par son caractère traditionnel est insensé, la considérer comme de l’art l’est tout autant. Cet argument est fréquemment utilisé car difficile à contrer, le goût artistique étant par principe subjectif. Néanmoins, si l’on peut estimer que les costumes des toreros sont élégants et leurs mouvements gracieux, on ne peut raisonnablement considérer la vision d‘un animal se vidant de son sang comme un joli spectacle. Et quand bien même certains trouveraient cela agréable à observer, la moralité la plus élémentaire intime à l’homme de privilégier la vie d’un animal à son plaisir capricieux, d’autant plus qu’il existe de nombreuses autres formes de spectacles.
La corrida forme à la violence
Le danger avec la corrida, c’est qu’en esthétisant la torture, elle la banalise. Lorsqu’une personne est capable d’humilier et de torturer un être sensible et inoffensif, ou de regarder quelqu’un le faire en s’esclaffant, son empathie disparaît. De plus, en transformant cette pratique en spectacle, la corrida glorifie la violence et la rend attrayante, y compris auprès d’enfants. En effet, il existe deux écoles taurines dans le Sud-Ouest et trois dans le Sud-Est. Des enfants âgés de sept ans y apprennent à torturer des êtres sensibles, et s’entraînent sur des veaux. Au lieu d’apprendre la compassion, le respect de l’autre et la douceur, ils découvrent la torture, le crime et la souffrance.
La législation sur la corrida est incohérente
LA CHASSE
LA CHASSE EN BOITE (EN CAGE)
LES PARCS ZOOLOGIQUES
Aujourd’hui, en France, il existe plus de 200 zoos ou assimilés, détenant entre 60 000 et 100 000 animaux ; on en compte 1500 en Europe et plus de 10 000 dans le monde, parmi lesquels seulement 500 enregistrent leurs animaux dans des bases de données.
Un zoo, un parc ou un jardin zoologique : quel que soit le nom qui lui est donné, c’est avant tout un endroit dans lequel sont enfermés des animaux, exotiques en majorité, dans un but commercial et de divertissement. Le zoo est un vestige de l’époque coloniale. Et seule l’espèce humaine enferme de la sorte toutes les autres espèces.
Face à la critique, les zoos ont depuis longtemps tenté de donner une image plus positive : passant d’un établissement détenant des animaux captifs à des fins mercantiles à un établissement œuvrant pour la sauvegarde des espèces et ayant un rôle culturel et pédagogique. Si, pour nombre de personnes, ce rôle semble être désormais une évidence, la réalité est toute autre.
Il est indéniable que la majorité des zoos ont évolué. Mais cette évolution reste partielle et ne saurait faire oublier la raison d’être de ces établissements : enfermer des animaux, loin de leur biotope d’origine afin de divertir la foule et de gagner de l’argent.
L’existence même des zoos humains a été remise en cause au début du XXe siècle, non quant aux conditions d’hébergement des Inuits, des Cingalais ou des Malais, mais sur les bases d’une critique du bien-fondé d’une telle détention. Cette critique semble perdre de sa validité dès lors qu’elle s’applique à une autre espèce que la nôtre.
La grande évolution des zoos réside dans l’image qu’elle donne : l’impression de liberté est plus importante aujourd’hui pour les visiteurs que pour les animaux eux-mêmes. Fosses et cages ont laissé place aux îles, aux plexiglas, aux plantes en plastique : toute une mise en scène qui sert le public « client », et non les animaux « objets ».
En moyenne la longévité des animaux n’a pas évolué au fil de l’évolution des zoos.
Nombre d’animaux meurent avant leur première année, car ils ne s’adaptent pas (enclos trop petits, stress, maladie, etc.). Selon l’International Zoo Yearbook, forum mondial d’informations sur le rôle des zoos, 17 % du stock total des animaux meurent chaque année dans les zoos.
De plus, ne confondons pas reproduction et naissance : la reproduction implique une natalité qui l’emporte sur la mortalité et une croissance de nouveaux individus jusqu’à l’âge de se reproduire. Mais la majorité des espèces captives n’atteignent pas cet âge, derrière leurs barreaux.
Du fait d’une absence de compétition sélective, alimentaire, sexuelle ou territoriale maintenant le caractère de l’espèce, il s’effectue une dérive génétique. Si elle ne modifie pas le code génétique, elle rend pourtant les espèces captives inaptes à retourner dans leur environnement naturel. A cela, s’ajoute un problème de consanguinité, malgré les politiques d’échanges d’animaux entre zoos.
Ces comportements déviants sont la conséquence d’une incapacité pour l’animal d’exécuter une fonction habituelle. Les stéréotypies sont un comportement de substitution. Ainsi, on peut observer dans nombres de zoos, des ours, félins, loups ou éléphants répétant constamment « à vide » le même comportement : balancement, allers et retours, apathie, léchage compulsif, etc. La prochaine fois que vous visiterez un zoo, prêtez attention à ces phénomènes : ils sont majoritaires.
Dans un pays où les enfants sont désormais incapables, pour la plupart, d’identifier la moindre des espèces locales, qu’elles soient volantes, rampantes ou à quatre pattes, cet argument pédagogique est utilisé par les enseignants, oubliant au passage les centaines d’espèces végétales et animales que l’enfant côtoie chaque jour sans les connaître.
Il est vrai qu’il n’est pas pareil de voir un animal « en vrai » que de le voir en vidéo. Mais voir un animal en vrai, c’est le voir dans son écosystème, c’est-à-dire dans son milieu, entouré des espèces de ce milieu, selon ses rythmes et ses comportements, ce qui n’est pas le cas dans un zoo.
Par exemple, qu’apprendra l’enfant face à un ours blanc dans une piscine de verre, une fausse banquise en béton, par 30 °C à l’ombre, mangeant de la viande préparée ? Face aux grands singes confinés derrière des parois de verre, sans arbre, sans herbe, parfois même sans leurs congénères ? Face à une otarie dressée à faire tourner un ballon sur son museau ? L’enfant ne verra qu’une image faussée de l’animal, car dépouillée de son « animalité ».
De plus, le mélange constant entre les espèces dans l’aménagement des zoos perturbe la vision géographique de l’enfant. Et les panneaux explicatifs n’y changent rien : ce qui retiendra l’attention de l’enfant, c’est avant tout ce qu’il verra et ressentira à proximité de l’animal. Une perception bien éloignée de la réalité.
Si les espèces sont en danger et disparaissent, c’est avant tout parce que l’homme les a décimées. Le travail de sauvegarde des espèces ne peut se faire que sur le terrain. Par conséquent, utiliser à des fins commerciales des animaux et prétendre que cela permet de sensibiliser l’opinion à la conservation des espèces, c’est faire un grand écart quelque peu osé. Imaginons un instant que l’on enferme des aborigènes ou des Indiens d’Amazonie pour que leur « spectacle » sensibilise l’Occident à leur disparition !
Dans notre société de consommation, voir un animal, c’est bien souvent vouloir le posséder (souvenons-nous des ravages qu’a entraîné le succès du film Le Monde de Némo sur la population de poissons-clown). L’homme ne peut s’arroger le rôle bien présomptueux de « conservateur des espèces », alors qu’il est le plus grand destructeur de la planète !
Enfin, la conservation des espèces ne saurait passer par la conservation d’un animal en tant qu’individu. De même, la préservation des animaux en voie de disparition ne saurait se faire au travers de la collection de quelques spécimens. Au mieux, cela représente un bel argument de vente.
Au contraire, selon le International Zoo Year Book, forum mondial d’informations sur le rôle des zoos, les réintroductions illustrent assez bien l’échec de la politique dite de « conservation » des zoos. Un échec qui se décline en quatre constats :
- les espèces les plus vulnérables sont sous-représentées dans les zoos car elles sont moins « vendeuses » (les batraciens par exemple, extrêmement menacés) ;
- les espèces « stars » (tigres, éléphants, grands singes) ne font l’objet d’aucune mesure de réintroduction ;
- les espèces pour lesquelles quelques réintroductions ont réussi sont principalement des espèces domestiquées ou semi-domestiquées (le cheval de Przewalski, le cerf du Père David, l’oryx d’Arabie, le bison d’Europe, l’oie Néné d’Hawaï) ;
- la plupart des espèces sauvages effectivement réintroduites n’ont pas survécu. Par exemple, sur les 100 tamarins-lion (un singe d’Amérique du Sud) remis en liberté, on estime que 70 sont morts.
Ce bilan macabre résulte de l’impossibilité de la réintroduction d’espèces autrefois sauvages, ayant été au contact de l’homme, ayant vécu hors de son espace naturel, séparées des leurs donc incapables de se comporter comme elles auraient appris à le faire dans la nature.
Au total, moins d’une vingtaine d’espèces (la plupart semi-domestiques) ont été réintroduites par des structures adjacentes aux zoos. Car si certains zoos financent des programmes locaux de conservation, ils n’en sont ni les acteurs ni les commanditaires.
Si l’on veut réellement s’investir pour la sauvegarde des espèces, c’est en le faisant sur le terrain, au travers de programmes de réintroduction in situ, de protection des espaces, de mesures contre le braconnage et par un investissement pour une nouvelle considération de l’animal en tant qu’être à part entière et non en tant qu’objet au service de l’humain.
(©Code Animal)
(LIEN VIDEO : ''Je suis végane... les zoos ? '')
LES CIRQUES
LES CHASSEURS DE SERPENTS
À Marrakech, la Place Jemaa-El-Fna doit une partie de sa renommée aux traditionnels charmeurs de serpents. L’imposture de leur talent ne serait que magie si elle n’induisait pas la maltraitance des cobras, des vipères heurtantes, des couleuvres de Montpellier et autres, aux fins de la perpétration d’un bien douteux spectacle moyenâgeux. La plupart de ces belles espèces sont soit menacées d’extinction en Afrique du Nord, soit sont en régression alarmante. Ceci contribue au consternant appauvrissement général des écosystèmes du Maroc.
Les serpents sont sourds et n’entendent pas la musique. Les « charmeurs » ne charment donc que des badauds et des touristes maintenus dans l’ignorance des tenants et des aboutissants, notamment désinformés des mœurs réelles des ces remarquables espèces. Les seuls qui se dressent face à la flûte sont les cobras, parce que se sentant menacée par toute présence hostile, cette espèce adopte instinctivement le comportement défensif de cette spectaculaire érection, toute coiffe déployée. C’est ce comportement qui depuis toujours fascina les hommes qui y voyaient un trait de noblesse.
Une fois prélevés dans la nature, ces animaux ont la plupart du temps leurs crochets venimeux arrachés, ce qui occasionne l’apparition d’abcès qui provoquent une mort lente et douloureuse. Il existe quelques rares exceptions qui confirment la règle, mais sur un point la règle ne connaît hélas aucune exception, indépendamment du fait que leurs crochets soient arrachés ou non. Ces serpents, tels qu’ils sont manipulés Place Djemaa El Fnaa (et ailleurs), contraints d'adopter systématiquement une position de défense absolument stressante, meurent TOUS et sans exception d’épuisement après quelques mois, deux ou trois tout au plus. Il n'y a qu'à observer le sort des couleuvres de Montpellier et autres... Nous en savons hélas quelque chose, ayant observé le phénomène avec le parti pris de personnes sensibles au sort des serpents.
Nous pouvons également témoigner que nombreux sont les malheureux cobras, vipères heurtantes et de Mauritanie, couleuvres de Montpellier et couleuvres fer à cheval qui, « attendant » d'être vendus, sont maintenus des mois durant dans des boites infectes où beaucoup finissent par mourir de soif ou de faim.
Ne pouvant plus se nourrir par eux-mêmes, ils sont gavés de force. Stressés par de fréquentes manipulations ou par l’obligation qui leur est faite d’adopter une posture de défense, ils meurent très rapidement après une courte vie moribonde, au service de la cupidité et d’une bêtise inhumaine.
L’un des auteurs (Michel Aymerich) a récupéré à plusieurs reprises des couleuvres et des vipères déshydratées, lesquelles ont bu des heures durant et ceci de manière répétée pendant plusieurs jours !
Les cobras rachetés afin qu’ils ne partent pas déportés sur Marrakech ou Agadir se sont montrés très choqués, restant des semaines durant cachés dans un abri, ne supportant pas la vue d’un humain.
C'est la triste réalité, le revers d'une illusion à laquelle beaucoup s'accrochent pour maintenir coûte que coûte leur rêve d'être dans un pays des mille et une nuits.
Pourquoi alors voit-on tellement (beaucoup trop) de touristes étrangers, et notamment français, se repaître de ces spectacles lamentables ? Pourquoi ne les voit-on pas plus souvent s'insurger face à ces abominations, illustrées sur cette place et dans le souk attenant par de tels spectacles et exhibitions d’animaux ?
Serpents, fouettes-queue, caméléons, tortues, écureuils, singes magots, babouins importés, rapaces diurnes et nocturnes, étroitement incarcérés, dénutris, assoiffés, dérangés, manipulés, abasourdis, blessés, sont ici illégalement et honteusement en étal. Pour combien de temps encore ?
Tous condamnés, agonisants, morts-vivants ou massacrés ? Parmi ces derniers : des panthères, des servals, des zèbres, des autruches, des pythons de Seba, des varans gris, pourtant tous inscrit en Annexe I de la Convention de Washington ! Et bien que le Maroc ait signé et ratifié cette Convention ! La stupide complaisance des touristes aura seule permis pendant ces longues années une telle hécatombe. Pendant combien de temps encore ?
Curieux, comme ce qui semble n'être pas admis en France et en Europe le devient au Maroc, au nom d’un relativisme culturel aussi suspect que dangereux. C'est vrai pour tout. Le Maroc ne doit pas devenir un pays de droit...
C’est pourtant oublier que là où il y a des acquis, en France ou ailleurs, ceux-ci ont été obtenus après un long parcours de luttes. Tant il est et reste vrai que l’oppression qu’elle quelle soit, y compris à l’endroit de ceux qu’on appelle commodément « les animaux », ou à l’égard des femmes ou des hommes d’autres races, a été et reste, bien qu’inégalement, un mal que nous constatons partout sur cette planète.
En ce troisième millénaire, à l’heure d’une extinction massive des espèces et d’une prise de conscience internationale pour le nécessaire respect dû à toutes formes de vie, notamment sauvages, il est grand temps de ne plus affirmer que toutes les traditions sont à respecter. Avec ses festivals, sa richesse historique et sa réputation de ville phare du tourisme marocain, la belle cité de Marrakech vaut bien mieux que ça !
Touristes, svp, détournez-vous des spectacles indignes qui maltraitent les animaux, ou mieux encore, dénoncez-les ! Détournez-vous de ces dompteurs de petits singes, attachés court et contraints, sous les coups, à exécuter de consternantes pirouettes. Détournez-vous aussi de ces sordides marchands du souk qui proposent des animaux morts ou vifs, pour la plupart espèces protégées.
Place Jemaa-El-Fna, il y a un Commissariat de Police, n’hésitez pas à aller exprimer votre indignation !
(© Michel Aymerich & Michel Tarrier
GEOS (Groupe d’Etude et d’Observation pour la Sauvegarde des animaux sauvages et des écosystèmes) )
LE SYNDROME DE NOE (ANIMAL HOARDING)
ADOPTER UNE ALIMENTATION SANS PRODUIT DE SOURCE ANIMALE
(© Fondation Brigitte Bardot)
ADOPTER SON ANIMAL DE COMPAGNIE EN REFUGE PLUTOT QUE L'ACHETER DANS UN ELEVAGE
J'ai moi-même adopté un chat dans un refuge près de chez moi. Minou avait alors 3 à 5 ans, il était tatoué et castré mais sa longue fourrure noire était toute mitée, sans doute la promiscuité avec ses compagnons de chatterie lui déplaisait, autant que les puces qui s'étaient attaquées à sa peau de miséreux. Mais je ne sais pas, quelque chose s'est passé quand nos regards se sont croisés. Autrement c'était une belle bête, un gros chat haut sur pattes qui nous a snobé du haut de son perchoir, pensant sans doute que nous n'étions pas là pour lui.
Minou a partagé notre vie durant 10 ans et 2 mois, une vie d'amour partagé, avec ses hauts et ses bas quand la maladie nous l'a pris ...
BOYCOTTER LES PARCS D'ATTRACTION QUI PRESENTENT DES SPECTACLES D'ANIMAUX
FAIRE SYSTEMATIQUEMENT IDENTIFIER ET STERILISER SON ANIMAL
J'ai eu mon premier chat à l'âge de 16 ans. Puis d'autres chats de misère ont rejoint la famille au fil des années de ma vie. J'ai, à l'heure d'aujourd'hui, 5 chats qui vivent à la maison. Je vous les présente :
Kiki arrivé à la maison à ses 4 mois en 1984 et décédé en 2000
Beckie arrivée à ses 6 semaines en 1986 et décédée en 2002
Kenza arrivée à ses 6 semaines en 2001 et décédée en 2015
Cookie arrivée à ses 6 semaines en 2006
Kenzo arrivé à ses 10 jours en 2007 et disparu
Zouzou arrivé à se 2 mois en 2008
Homer arrivé à ses 3 mois en 2013 et décédé en 2013
Jessie arrivée à ses 10 jours en 2014
Gribouille arrivée à ses 3 mois en 2015 et décédée en 2017
Négus arrivée à ses 5 jours en 2017
Némo arrivé à ses 8 mois en 2017
Tous mes animaux ont été identifiés et stérilisés à l'exception de Kenzo que j'ai biberonné alors qu'il n'avait que 10 jours et que sa maman l'avait abandonné, c'est vous dire à quel point j'y tenais à ce petit bout qui a pris le chemin de l'errance à ses 8 mois. Je n'avais alors pas conscience qu'à cet âge, les hormones sexuelles en ébullition il allait décider, par instinct, de s'éloigner de chez nous pour courir les minettes du voisinage. Comment penser que notre amour partagé, cet attachement qu'il avait pour nous et plus spécialement pour moi sa mère nourricière d'adoption ne ferait pas le poids contre cet instinct qu'il avait de se reproduire ... hélas ! Nous ne l'avons jamais revu et maintenant que je connais les dangers qui guettent ces animaux en errance, j'enrage de ne pas avoir fait castrer et identifier mon bébé. Un chat, une chatte ne s'attache à votre domicile que par le biais de cette opération qui, même si elle coute cher, reste indispensable si l'on veut qu'il reste vivreà nos côtés.
C'est depuis ce temps que je me fais un devoir de sensibiliser les gens sur la PROTECTION ANIMALE, afin que les gens sachent ce qui les attend.
CREER UN HALO POUR VOTRE ANIMAL AVEUGLE
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N'ACHETEZ PAS D'ANIMAUX VIVANTS EN ANIMALERIE
BIEN PLACER UN ANIMAL CHEZ UN PARTICULIER ADOPTANT